La rapporteuse spéciale des droits de l’Homme de l’ONU pour le Myanmar, Yanghee Lee a fait part de ses préoccupations sur la reprise des violences dans l’Etat d’Arakan.
La rapporteuse spéciale des droits de l’Homme de l’ONU pour le Myanmar, Yanghee Lee a fait part de ses préoccupations sur la reprise des violences dans l’Etat d’Arakan.
Dans un communiqué écrit, Lee indique que des civils ont été tués et blessés dans les affrontements observés depuis novembre entre l’armée birmane (Tatmadaw) et les groupes appelés « l’armée d’Arakan ».
Elle n’a donné aucun bilan sur le nombre de civils tués ou blessés mais souligné que les combats avaient fait plus de 5 mille déplacés.
« Les deux parties doivent prendre des mesures pour protéger les civils » a noté Lee et condamné l’attaque de l’armée d’Arakan contre quatre points de contrôle frontaliers de la police le 4 janvier.
Lee a dit craindre une riposte disproportionnée de l’armée du Myanmar en indiquant que de nombreux policiers et soldats y ont été dépêchés après l’attaque du 4 janvier.
Elle a indiqué que les attaques menées par des hélicoptères et des armes lourdes ont fait plusieurs morts et blessés parmi les civils.
Lee a rappelé que les habitants de la région dont les musulmans ont assez souffert.
« Ce qui ce passe aujourd’hui en Arakan rappelle les tactiques que Tatmadaw a appliquées contre la population ethnique durant des années » a-t-elle signalé.
La rapporteuse de l’ONU a noté que le peuple d’Arakan subissait toujours des violences, ajoutant craindre la reprise des violences et dénonçant le langage de haine qu’adopte le gouvernement.
Lee a appelé le gouvernement à ne pas obstruer l’acheminement des aides humanitaires dans l’Etat d’Arakan, rappelant qu’il s’agit d’une pratique illégale.