Quand le Polisario alimente les réseaux pédophiles catalans en prostituant les enfants des camps

La police nationale espagnole a arrêté, mardi 23 janvier, un pédophile présumé dont le nombre de victimes identifiées, 70, n’a d’égal que ses affinités avec des membres du Polisario. D’ailleurs, parmi ses proies, figurent au moins 7 enfants issus des camps de Tindouf, envoyés en Espagne soi-disant pour des vacances.

Le programme porte le nom cynique de «Vacances en paix», mais il n’a de vacances que le nom, et la paix, ses très jeunes et innocentes victimes n’en connaîtront certainement plus jamais. C’est ainsi que sept enfants issus des camps de Tindouf ont été les proies d’un pédophile catalan qui, derrière le masque de la défense du «peuple sahraoui», cachait une perversion pédophile qui ciblait, en l’espèce, les enfants séquestrés dans les camps du mouvement séparatiste en territoire algérien.

Le scandale a éclaté mardi 23 janvier quand la police nationale espagnole a arrêté, à Argentona, dans la province de Barcelone, Miguel Nieto, un enseignant qui plus, sur qui pèsent de lourdes accusations de pédophilie. Militant de gauche connu pour son soutien aux thèses séparatistes du Front Polisario, l’homme agissait notamment dans le cadre de l’Initiative pour la Catalogne Verts (en catalan: Iniciativa per Catalunya Verds – ICV), un parti d’inspiration néo-communiste et écologiste, fondé en 1987 et dissous en 2019.
Sous couvert d’aide aux enfants et de militantisme, Miguel Nieto a fait au moins 70 victimes identifiées. Les services de police ont trouvé en sa possession des photographies, des vidéos et des échanges téléphoniques à caractère sexuel avec des mineurs. Il a collaboré dans cinq écoles de la zone métropolitaine de Barcelone et dans des activités de loisirs ainsi que des camps d’été et de printemps pour enfants et jeunes de 6 à 18 ans, indique le quotidien à grand tirage El Mundo.

Parmi ses proies, figurent, d’après nos informations, au moins sept enfants sahraouis issus des camps de Tindouf et ayant bénéficié de «Vacances en paix». Une information que confirme par ailleurs le quotidien El País.

«Vacances en paix» est un programme d’estivage des enfants des camps de Tindouf organisé annuellement depuis 1988 par le prétendu ministère de la Jeunesse et du Sport de la pseudo-RASD, et ce, en collaboration avec un collectif d’associations espagnoles acquises aux thèses séparatistes. Il consiste en l’envoi dans ce pays de centaines d’enfants âgés entre 8 et 12 ans pour y passer des «vacances». Sans le consentement de leurs familles. Le tout avec la connivence de représentants du Polisario en Espagne.

Le pédophile, un fervent défenseur des thèses séparatistes, était au demeurant lié d’amitié avec le représentant du Front Polisario à Barcelone, Abidine Bouchraya. Les enfants sont ainsi placés auprès de familles d’accueil et leur frais de voyage, d’hébergement et de nourriture sont pris en charge. Ceci, en plus d’une aide matérielle qui leur est octroyée. Les familles en question sont constituées de membres des comités de soutien au Polisario.

Le professeur agissait avec la complicité de son ex-compagne, l’ancienne conseillère à la culture de la mairie d’Argentona, Àngel Puig, accusée d’avoir été témoin des relations du principal arrêté avec des mineurs. Un ancien étudiant, avec qui il aurait partagé du matériel pédophile, a également été arrêté. Actuellement en détention préventive, le principal suspect est accusé de corruption de mineurs, pédopornographie, agressions sexuelles et «grooming», une pratique par laquelle des adultes se font passer pour des mineurs sur Internet – à travers des applications destinées aux gamers.

Selon la police, Miguel Nieto a utilisé sa propre maison pour inviter des mineurs à dormir après avoir préalablement gagné leur confiance. Puis, il a abusé d’eux, les a photographiés et a filmé leurs relations, profitant même du sommeil des enfants pour les agresser sexuellement. La police nationale a également confirmé que l’accusé s’était rendu dans différentes régions de l’Espagne et même à l’étranger pour commettre des actes similaires. L’enquête reste ouverte afin d’identifier d’autres victimes éventuelles, et d’autres arrestations dans l’entourage du professeur arrêté ne sont pas exclues, indique pour sa part le quotidien La Razón.

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