Comment le patron de la DDSE M’henna Djebbar s’est personnellement impliqué pour mettre sur pied de guerre le « Parti national rifain »

Au sein de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure DDSE, seule une poignée de hauts gradés étaient au parfum. Le dossier du Rif était classé top secret sur ordre du général M’henna Djebbar, personnellement investi dans le projet de « l’indépendance de la région marocaine du Rif ».

M’henna Djebbar tancé par la présidence algérienne sur ses multiples échecs au Mali, au Niger et au Sahara occidental, s’est démené depuis six mois comme un beau diable pour préparer « un mauvais coup au Maroc », raconte à Maghreb-intelligence une source bien informée à Alger.
Plusieurs officiers de la DDSE ont fait des allers retours Paris-Amsterdam pour rencontrer des activistes radicaux originaires du Rif. De longues séances de travail ont eu lieu dans diverses villes des Pays-Bas pour préparer l’ouverture à Alger d’un bureau de représentation du « Parti national rifain ».

Un premier chèque de 500.000 euros a été déboursé par la DDSE aux dirigeants de ce parti indépendantiste. D’après les sources du journal, ce premier « acompte » vise à faciliter les déplacements à l’étranger et à se doter en outils informatiques et informationnels. Le local où siège le «Parti national rifain» à Alger, ainsi que les frais quotidiens de son fonctionnement sont eux pris en charge par le gouvernement algérien directement.

Et M’henna Djebbar ne compte pas en rester là. Une feuille de route a été tracée pour les dirigeants du parti indépendantiste rifain. Des contacts ont déjà été établis avec des associations indépendantistes radicales en Espagne, et plus particulièrement en Catalogne, au Pays et aux Iles Canaries, en France et en Italie. L’objectif étant d’assurer au « Parti national rifain » une surface politico-médiatique qui lui permettrait de gêner ostensiblement le Maroc.

D’après les informations dont dispose Maghreb-intelligence, le patron de la DDSE, M’henna Djebbar, qui essaie de sauver sa tête avant les élections présidentielles est hanté par le modèle du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie MAK qui le tourne depuis des années en ridicule. Il aimerait créer avec le Rif une cause équivalente à celle du MAK en Algérie.

Affaire à suivre.

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