Le fils de la députée Fadila Laanan au coeur du scandale

Le cabinet de Caroline Désir décide alors de prévenir les autorités policières. Les policiers fouillent le bureau du collaborateur et y découvrent pas moins de 50 pacsons de cocaïne. 10.000 euros auraient aussi été découverts au domicile de l’intéressé. Cet homme n’est pas n’importe qui: il s’agit de Mekki Van Haelen, fils de la députée et ex-ministre francophone de la Culture, Fadila Laanan (PS). La députée n’a pas donné suite à nos demandes d’interview.

Né en 1999, Mekki Van Haelen a été inculpé de vente de stupéfiants en association et placé sous mandat d’arrêt par un juge d’instruction.

Plus largement, ce dossier implique différentes personnes. « Dans ce dossier, huit personnes sont actuellement inculpées du chef de vente de stupéfiants en association, détaille Martin François, porte-parole du parquet de Bruxelles. Six sont sous mandat d’arrêt. C’est dans le cadre de ce dossier qu’au mois de décembre 2023, des produits stupéfiants ont été retrouvés dans le cabinet de la ministre de l’Enseignement ».

D’après le cabinet de Caroline Désir, le collaborateur n’avait pas de casier judiciaire lorsqu’il a été embauché.

50 petits sachets de cocaïne ont été découverts au cabinet de la ministre francophone de l’Enseignement, Caroline Désir (PS). Il s’agirait d’une affaire privée qui ne concerne qu’un employé, Mekki Van Haelen, par ailleurs fils de la députée et ex-ministre francophone de la Culture, Fadila Laanan (PS). Un juge d’instruction l’a inculpé de vente de stupéfiants en association et placé sous mandat d’arrêt.

Une cinquantaine de pacsons contenant de la cocaïne ont été découverts dans le bâtiment de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les faits remontent à la mi-décembre, au sein du cabinet de Caroline Désir (PS), ministre de l’Enseignement. La veille, l’un de ses collaborateurs est arrêté. Elle s’explique dans un communiqué: « Le mercredi 13 décembre en soirée, j’ai été informée qu’un assistant en charge du matériel et de la logistique au cabinet, se trouvait en état d’arrestation dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue. Le 14 décembre, une procédure de licenciement pour rupture de confiance a été menée dans le respect de la réglementation applicable aux cabinets ministériels. Le même jour, une fouille de son bureau a été effectuée par nos soins afin de vérifier si des objets délictueux s’y trouvaient. Une cinquantaine de sachets contenant de la poudre blanche a été découverte ».

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