Le département d’été américain a pris tout son temps avant de réagir à l’initiative royale de la création d’un mécanisme politique de concertation pour aller vers une normalisation totale des relations avec l’Algérie comme souligné dans le dernier discours du souverain.
La diplomatie américaine a considéré à cet effet, que l’amélioration des relations entre les deux voisins du nord de l’Afrique, qui représentent un intérêt stratégique pour elle, leur permettrait de se pencher sur les questions bilatérales et régionales commune, telles que le terrorisme, l’immigration illégale, les trafics de drogue et d’êtres humains, ainsi que l’importante intégration économique pour leur avenir.
Cette prise de position officielle, bien qu’elle n’a pas été dite par la voix d’un haut responsable de haut niveau ni par un communiqué officiel circonstancié mais par des propos recueillis par l’agence de presse marocaine Map à Washington auprès d’une source non identifiée, reste importante pour la suite des événements, surtout si comme le scénario se dessine, l’Algérie reste insensible à la proposition du roi puisque depuis dix jours, elle n’a toujours pas réagi à cette initiative, ce qui reste un silence révélateur de son embarras à la veille d’une réunion déterminante sur le conflit du Sahara le 5 décembre prochain à Genève avec la présence de son représentant, celui du Polisario et de la Mauritanie. Les Etats-Unis, en déduiront alors si cette offre est refusée, que c’est l’Algérie qui ferme toutes les portes du dialogue et de la coopération sur tous les aspects qui semblent la préoccuper au plus haut point