L’Office chérifien des phosphates (OCP) se trouve dans l’obligation d’emprunter de nouveaux itinéraires maritimes qui ne passeraient ni par le Cap de Bonne Espérance, ni par le Canal de Panama .
Cette décision d’importance est motivée par l’activisme du Polisario qui a réussi à convaincre en mai 2017 les autorités sud-africaines d’arraisonner un navire marchand transportant du phosphate produit au Sahara.
Un précédent grave, suivi peu après d’un autre avec les autorités panaméennes qui ont pris une décision similaire.
Toutefois, dans le deuxième cas, après trois mois de blocage, le navire a pu poursuivre son itinéraire normalement suite à une décision de justice. Ainsi, et en concertation avec une quarantaine d’armateurs, de nouveaux itinéraires sont envisagés comme alternative viable et durable. L’objectif prioritaire étant de sécuriser les 30 millions de tonnes exportés par le groupe à travers 6000 navires.