Maroc : l’année 2017 aura finalement été très riche en événements, réalisations et d’un bon cru sur plusieurs fronts.

Même si elle avait difficilement et lentement commencé, l’année 2017 aura finalement été très riche en événements, réalisations et d’un bon cru sur plusieurs fronts. 2017 n’est pas une année à oublier !

D’abord, le gouvernement El Othmani, même s’il ne s’est mis en place effectivement qu’au mois d’avril, avec presque six mois de retard au compteur, ne s’en est pas moins bien débrouillé. Certes, il n’y est pas pour grand-chose dans le profil de l’année agricole qui a beaucoup aidé dans la réalisation d’une bonne croissance cette année. Mais pour ce qui est, au moins, des équilibres des finances publiques, la nouvelle équipe a pu tenir le cap, voire améliorer quelques indicateurs au regard du si peu de temps dont elle disposait. A périmètre égal, c’est-à-dire qu’en année pleine, la première sera 2018, le rendu de l’équipe El Othmani devrait être encore meilleur en défalquant, bien entendu, la variante incontrôlable de la pluviométrie. 2017 a été surtout l’année de la consécration des efforts du Maroc avec son retour par la grande porte à l’Union Africaine, marquant une étape importante dans la stratégie qui porte l’empreinte indélébile de SM Mohammed VI. Et il ne s’agissait là que d’une première étape parce que, et comme on l’a bien vu, le déploiement de la politique africaine du Maroc a connu une accélération fulgurante en passant à un stade supérieur. Certes, l’Afrique de l’Ouest et la CEDEAO constituent encore l’espace de prédilection mais 2017 a été l’année durant laquelle le Maroc a réalisé une formidable percée en Afrique anglophone et australe qui s’est concrétisée par le rapprochement historique avec le Nigeria et tout récemment par le début du dégel avec des pays comme l’Afrique du Sud et l’Angola.

C’est que ces pays ont dû se rendre à l’évidence que le Maroc est manifestement le meilleur parti qu’ils peuvent prendre sur le continent au vu de ce qu’il peut leur apporter en matière d’expériences industrielles réussies, d’expertise dans la conduite des grands projets et de politiques publiques sectorielles. Ce sont d’ailleurs ces mêmes politiques sectorielles, à l’instar du Plan Maroc Vert ou de l’accélération industrielle, qui permettent au Maroc d’opérer des mutations profondes et salutaires de ses structures productives. Ce sont également les réformes institutionnelles qui valent au Maroc d’être aujourd’hui parmi les destinations les plus en vue des grands investisseurs mondiaux. Même les tristes événements d’Al Hoceima, qui auront marqué cette année 2017 et au-delà des dommages collatéraux négatifs, ont constitué finalement la fenêtre idéale qui a permis d’asseoir une bonne fois pour toutes et de manière irréversible les fondements d’une nouvelle gestion de la chose publique. Aujourd’hui, la balle est dans le camp de la classe politique tout entière pour transformer l’essai pour marquer un nouveau départ, à commencer par 2018. Evidemment, 2017 restera aussi dans les annales pour l’inoubliable épopée de notre valeureuse équipe nationale qui a fait le bonheur de tout un peuple en décrochant son ticket pour le Mondial de Russie. Bonne année 2018 à toutes nos lectrices et tous nos lecteurs !

اترك رد

%d مدونون معجبون بهذه: