Disparition mystérieuse de l’ex-haut responsable de la DGED sous la menace d’une extradition
Selon certaines sources, il aurait été caché par le CNI pour empêcher son extradition vers le Maroc : Mehdi Hijaouy aurait divulgué des secrets du Maroc et son retour à Rabat mettrait sa vie en danger. On parle officiellement de « fuite » pour éviter un conflit diplomatique. Les espions espagnols applaudissent l’action, affirment-ils. « Si le Maroc protège les narcos, les assassins de gardes civils et les criminels en fuite, quoi de moins que faire de même avec leurs espions et hauts fonctionnaires pour recueillir des informations stratégiques ».
Le Maroc recherche activement l’ancien numéro 2 du renseignement extérieur marocain, Mehdi Hijaoui réfugié en Espagne et qui serait caché clandestinement par le renseignement espagnol (CNI). L’espion marocain disposerait d’importantes informations sur le Maroc.
Mehdi Hijaouy, l’ancien numéro deux de la Direction générale du renseignement extérieur (DGED) du Maroc, s’est réfugié en Espagne après que le Maroc a demandé son extradition pour organisation criminelle, fraude et promotion de l’immigration clandestine, a rapporté dimanche El Confidencial.
Hijaouy, qui avait également assuré l’intérim de la DGED, s’est réfugié en Espagne après avoir été surveillé en France, où sa famille l’était également, ajoute le journal espagnol.
Bien que le CNI espagnol lui ait conseillé de rentrer volontairement au Maroc, Hijaouy a disparu et est aujourd’hui un fugitif qui ne s’est pas présenté au tribunal après avoir bénéficié d’une liberté provisoire.
Selon certaines sources, il aurait été caché par le CNI pour empêcher son extradition vers le Maroc : Mehdi Hijaouy aurait divulgué des secrets du Maroc et son retour à Rabat mettrait sa vie en danger. On parle officiellement de « fuite » pour éviter un conflit diplomatique.
Les espions espagnols applaudissent l’action, affirment-ils. « Si le Maroc protège les narcos, les assassins de gardes civils et les criminels en fuite, quoi de moins que faire de même avec leurs espions et hauts fonctionnaires pour recueillir des informations stratégiques ».
Sa longue carrière au sein des services de renseignement marocains comprenait des opérations en Espagne, telles que le recrutement de politiciens et de journalistes pour soutenir la revendication du Maroc sur le Sahara occidental et la promotion de manifestations pro-marocaines à Ceuta et Melilla.
La disgrâce de Hijaouy est liée à des luttes de pouvoir internes au sein de l’appareil de sécurité marocain et à ses liens étroits avec les frères Azaitar, des sportis en arts martiaux favorisés par le roi Mohammed VI. Sa disparition est soupçonnée d’avoir été facilitée par des contacts au sein des services de renseignement européens.
Cette affaire met en lumière la nature complexe et souvent opaque de l’espionnage international et des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Espagne.
Mehdi Hijaoui a grandi dans un environnement militaire et patriote, où il a bénéficié d’une pure culture makhzénienne, à travers l’éducation que lui a inculqué son feu regretté père, un érudit Saint-Cyrien, Officier supérieur des Forces Armées Royales. Expert en sécurité et en renseignement, avec une longue et riche expérience au service du Royaume, Mehdi a eu l’opportunité de suivre des formations de très haut niveau, au Maroc et à l’étranger. Il a également occupé des fonctions à caractère hautement sensible, lui prévalant une parfaite maitrise du milieu sécuritaire national et international, aussi bien sur le plan opérationnel que stratégique
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