« Déni Historique Chic et Élections Tragiques : Les Fantaisies Sahariennes de Tebboune »

Ah, quel enchantement que d’écouter le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, jongler avec l’histoire comme un clown

avec des balles enflammées lors d’une fête foraine ! Devant un parterre de généraux stoïques, notre cher leader s’est illustré mercredi dernier, non pas en honorant la mémoire des massacres de Sétif, Guelma, et Kherrata, mais en transformant ce solennel anniversaire en une vibrante kermesse électorale. Et pour pimenter le tout, il a décidé de ressusciter le vieux mythe du Sahara marocain – oui, cette affaire que même les Nations Unies ont arrêté de mâcher il y a vingt ans.

Avec un aplomb digne des plus grands révisionnistes, il a proclamé que l’Algérie, tel un chevalier en armure rouillée, « ne lâchera jamais le peuple sahraoui ». Magnifique, n’est-ce pas ? Pendant que la planète entière se presse d’oublier, Tebboune, lui, s’accroche à ces reliques coloniales comme à des trophées.

Cerise sur le gâteau, il a énoncé ces douceurs rétrogrades au siège du ministère de la Défense nationale – oh, détail savoureux, sans aucun membre de son gouvernement pour l’accompagner. Seulement entouré de ses fidèles généraux, les « dignes héritiers » de la résistance anticoloniale, comme il aime les appeler. Parce que, bien sûr, quoi de mieux pour affirmer sa légitimité qu’une bonne vieille réunion entre hommes en uniforme ?

En bref, entre réécriture audacieuse de l’histoire et manœuvres politiques dignes d’un épisode perdu de « Game of Thrones », notre président ne manque vraiment pas de créativité ! Ah, l’art de la politique spectacle – toujours aussi divertissant, surtout quand il est pratiqué avec un tel désinvolture historique.