« Sous Couvert de Solidarité : Comment l’Église de Scientologie Exploite la Détresse des Femmes Marocaines à Bruxelles »
La Marocaine
À Bruxelles, une situation alarmante se dessine au sein de l’Église de scientologie, qui, sous prétexte de philanthropie, est accusée d’exploiter la vulnérabilité des femmes issues de la diaspora marocaine. Ces femmes, souvent confrontées à des divorces et à des difficultés financières, sont ciblées par l’organisation qui leur offre un local pour des rencontres et des activités communautaires.
Historiquement, ces locaux sont également fréquentés par des communautés irakiennes et syriennes, ainsi que par des hommes du Moyen-Orient. L’église, en offrant un espace « gratuit », semble pratiquer une forme de récupération, attirant des femmes en situation de précarité qui cherchent à refaire leur vie en Belgique, loin de la possibilité de regroupement familial au Maroc.
La complexité de la situation est aggravée par le contexte culturel et religieux. Les femmes, issues de la communauté malikite, se trouvent impliquées dans des relations temporaires encouragées par des membres de la communauté chiite, créant ainsi un choc des cultures et des croyances. Ce mélange détonnant expose ces femmes à des risques d’exploitation sous diverses formes, notamment par l’utilisation de leur situation pour des procédures administratives douteuses et, parfois, pour des promesses de mariage qui ne sont jamais tenues.
Les lieux de rencontre proposés, tels que les soirées dans ces locaux , deviennent des zones à risque où l’emprise psychologique et l’exploitation sont monnaie courante. Derrière les façades de soutien, l’Église de scientologie est ici dépeinte non comme un havre de paix, mais plutôt comme un terrain fertile pour les abus, manipulant les espoirs et les rêves de ces femmes pour des fins peu louables.
Cet article vise à mettre en lumière ces pratiques prédatrices, encourageant une prise de conscience et une action communautaire pour protéger ces femmes d’une exploitation déguisée en aide altruiste.