Fermeture de l’abattoir d’Anderlecht en 2028 : les politiques savaient-ils jouer avec le feu de l’abattage rituel? »
La Marocaine
Une fin programmée pour des raisons électorales ?
Voici une nouvelle qui va faire trembler les murs de la très vénérable SA Abattoir d’Anderlecht : après plus d’un siècle d’activités incessantes, l’abattage des derniers animaux y sera interrompu en 2028. Cette décision, prise par le conseil d’administration, n’a certainement pas été dictée par un désir soudain de végétarisme au sein du conseil, mais par des pressions politiques et des calculs électoraux aussi transparents que de l’eau de roche. « Nous n’avons pas pris cette décision de gaieté de cœur », clament-ils. On peinerait presque à croire qu’ils avaient le cœur lourd en signant cette décision !
Le surf électoral sur l’abattage rituel
L’abattage rituel, thème favori de certains partis politiques, semble être devenu le nouvel épouvantail électoral. Le PS, MR,ECOLO et les autres formations politiques semblent jouer les équilibristes, naviguant entre la défense des traditions religieuses et les appels à la modernité et à la protection animale. Pourtant, quel timing impeccable pour cette annonce : juste assez tôt pour que les électeurs de la communauté et de la diaspora puissent digérer l’information avant les prochaines élections. Ont-ils vraiment cru que personne ne remarquerait leur petit jeu ?
Des conséquences pas si inattendues
Ce que nos politiques semblent oublier, c’est que leurs décisions ont des répercussions réelles sur les communautés qui dépendent de ces services. L’abattage rituel n’est pas juste une ligne sur une affiche électorale, c’est une pratique qui touche des milliers de personnes au quotidien. Mais qui se soucie de la base quand il y a des points à marquer ? Peut-être est-il temps de rappeler à ces messieurs-dames que les électeurs ne sont ni aveugles, ni amnésiques. Leurs décisions sont observées, scrutées et, surtout, jugées.
Un avenir incertain’
D’ici à 2028, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts et d’autres décisions pourraient encore venir bouleverser la communauté d’Anderlecht. Mais une chose est sûre : les électeurs se souviendront de ce manège politique autour de l’abattage rituel. Et tandis que la SA Abattoir prépare son chant du cygne, on peut se demander si le conseil d’administration n’a pas déjà commencé à rédiger les épitaphes de leur crédibilité politique. En tout cas, chapeau, messieurs-dames, pour ce numéro de voltige électorale à haut risque !