Mehdi Ben Lakhdhar, combattant professionnel d’arts martiaux mixtes, sera de retour pour l’Hexagone MMA 13, le 26 janvier prochain au Zénith de Paris. Après sa première défaite en juin dernier, l’athlète franco-marocain semble plus prêt que jamais et donne rendez vous au public parisien pour l’un des événements le plus attendu de la saison.
Le combattant de MMA est revenu, pour Akhbarona Aljalia, sur ses débuts dans les sports de combat et sa relation avec le peuple marocain.
Akhbarona Aljalia: Bonjour Mehdi, comment tu t’es retrouvé dans les sports de combat ?
Mehdi Ben Lakhdhar: Quand j’étais jeune, un ami m’a initié à la boxe en me convaincant de venir à un entraînement. Je me suis ensuite dirigé vers le MMA, car j’étais passionné par le fait qu’on pouvait mixé dans le MMA, la lutte, le sol, la box, etc.
A.A.: À quel moment as-tu décidé de devenir combattant professionnel ?
M.B.L.: L’envie de me professionnaliser dans mon sport est venue assez tardivement. J’ai commencé par des petites compétitions, qui m’ont mené à intégrer l’équipe de France, ensuite, participer aux championnats de France. Et c’est dès lors que j’ai côtoyé le haut niveau que je ne me voyais pas faire autre chose que ça.
A.A.: Justement, comment te prépares-tu pour ton grand retour dans la cage ?
M.B.L.: Il y’a plusieurs étapes. Dans un premier temps, il y’a la partie physique, il est important d’être prêt physiquement pour affronter les 3 rounds de 5 minutes. Ensuite, on se prépare stratégiquement. C’est à dire, analyser les gestes de son adversaire en regardant ses vidéos de ses précédents combats.
A.A.: Tu es reconnu comme étant le spécialiste du KO, à quoi doit on s’attendre le 26 janvier ?
Les fans de combats peuvent s’attendre à un show d’exception, et je l’espère une belle performance. J’ai perdu mon dernier combat, c’était ma première défaite, et je n’ai plus envie de perdre !
A.A.: En tant que franco-marocain, que peux-tu dire du peuple marocain qui est connu comme étant solidaire et fier de ceux qui représentent le pays. Est-ce que tu ressens ce soutien ?
M.B.L.: Je me sens très soutenu par la communauté marocaine. Quand je me rends au Maroc, tout y est pour que je m’entraîne dans de bonnes conditions. Je me sens vraiment respecter en tant qu’athlète professionnel, et ça me motive d’autant plus.
A.A.: Quel conseil as-tu à donner aux jeunes marocains qui te suivent ?
M.B.L.: Je le dis toujours et je le redis: CROYEZ EN VOUS ! J’ai été à la salle GYM Factory, à Casablanca, et j’ai été terrifié par le niveaux des marocains ! Ils sont très fort, ils doivent juste y croire et ne pas lâcher.