Maroc : le débat sur l’interdiction de TikTok s’invite au parlement
Plusieurs députés marocains appellent à l’interdiction de TikTok au Maroc. Ils s’inquiètent de la qualité des contenus publiés sur ce réseau social chinois qui, selon eux, constitue un danger pour la jeunesse.
Dans une question écrite à la ministre de la Transition numérique, la députée du Parti authenticité et modernité (PAM), Hanane Atarguine, a souhaité savoir les dispositions prises par le gouvernement pour protéger les mineurs des contenus « inadaptés » et « néfastes » des réseaux sociaux. « Sur plusieurs applications, des pratiques et des comportements punis par la loi échappent au contrôle […], à l’exemple de la mendicité et du harcèlement et d’autres phénomènes », souligne-t-elle dans sa question. La parlementaire a aussi fait observer que de nombreux pays ont déjà interdit l’utilisation de certains réseaux sociaux sur leur territoire et pris des mesures pour limiter l’accès des mineurs à leurs contenus.
Pour sa part, Nabil Dakhch, membre du groupe Haraki à la Chambre des représentants, dans une question écrite au ministre de la Culture et de la Jeunesse, a fait savoir que le recours à « TikTok s’est répandu récemment, incitant de nombreux pays à prendre des mesures, soit pour légaliser la plateforme, soit pour l’interdire complètement, afin de protéger les enfants, les adolescents, les jeunes et les citoyens ». Le député n’a pas manqué d’alerter sur les effets de TikTok et des plateformes similaires sur l’état psychique et intellectuel des utilisateurs.