Un couple de Français avait prévu d’assassiner son enfant “possédé” de 5 ans au Maroc
Les parents ont heureusement été interpellés en Espagne alors qu’ils étaient sur le point d’embarquer pour le Maroc avec l’objectif d’assassiner leur fils de 5 ans, qu’ils croyaient “possédé”, relate la presse française.
Ces deux professeurs de musique, originaires du Médoc, dans le Bordelais, “avaient l’intention d’assassiner leur fils de 5 ans”, persuadés qu’il était “possédé”, relate le communiqué officiel de la Guardia Civil, la gendarmerie espagnole, publié ce 30 décembre dernier et relayé par la presse française. Le couple de Girondins a finalement été arrêté de justesse, le 21 décembre, dans le port d’Algésiras, en Andalousie (sud de l’Espagne), alors qu’il s’apprêtait à embarquer à bord d’un ferry à destination de Tanger, au Maroc. Ces parents comptaient ensuite se rendre dans le désert du Sahara pour tuer leur enfant.
Un proche a alerté la gendarmerie
Heureusement, un proche de la famille avait alerté la gendarmerie française du projet macabre en cours d’exécution. Les forces de l’ordre ont dès lors émis un mandat d’arrêt européen et contacté leurs homologues espagnols pour solliciter leur “collaboration urgente”. Ces derniers ont rapidement mis en place un “dispositif de sécurité” pour surveiller les “points de sortie du pays vers le Maroc”. Le petit garçon, “en bonne santé”, a été sauvé à temps et confié à un centre d’accueil pour mineurs. Il devrait être rapatrié en France dans les prochains jours. Ses parents ont été incarcérés en Espagne, en détention provisoire, dans l’attente de leur possible extradition. Ils souffriraient de “troubles psychiatriques”.
Originaires du Médoc, près de Bordeaux
Le couple est originaire de Carcans, un petit village du Médoc, dans le Bordelais (Gironde). Selon Sud-Ouest, il s’agit de Florian Luna et Marie Lahalle, deux professeurs de musique, confirme Patrick Meiffren, maire de cette municipalité d’à peine 2.400 habitants. Ils y avaient d’ailleurs ouvert une école de musique en 2014, et accueilli “jusqu’à 180 élèves”. “À part ces sautes d’humeur du père de famille, il était impossible d’imaginer que ces deux personnes puissent, un jour, être suspectées de vouloir s’en prendre à leur enfant”, explique l’élu local. Selon Sud-Ouest, les parents avaient annoncé récemment qu’ils cessaient leurs activités musicales. Le père aurait été aperçu il y a quelques semaines “nu et délirant dans une forêt” non loin du domicile familial, avant d’être “interné en établissement psychiatrique à Bordeaux pendant deux semaines”.