Le Polisario a été autorisé par l’Egypte à faire partie d’une délégation d’observateurs chargés, par l’Union africaine (UA), de surveiller les élections présidentielles au Caire.
La mission d’observation électorale en question, à laquelle ont pris part un membre du Polisario du parlement panafricain et une directrice au sein du « ministère de la jeunesse » de l’entité séparatiste, s’est déroulée entre le 10 et le 12 décembre, rapporte l’agence de presse du Polisario.
Dévoyant complètement l’objet de leur « mission » en Egypte, les séparatistes ont tenu des rencontres avec des responsables égyptiens pour les informer, disent-ils, des derniers développements de « la cause nationale » et « des fondements du conflit ».
Fin novembre dernier, l’Egypte avait également accepté de prendre part, aux côtés du Polisario, à l’exercice militaire « Salam North Africa II », organisé dans le cadre du « Commandement de la capacité régionale de l’Afrique du Nord » (NARC).
L’exercice, propulsé au rang d’ « événement d’importance régionale » par Alger, avait connu une participation en demi-teinte. Seuls la Libye et l’Egypte y ont pris part en tant que pays membres de l’organisation, en plus du représentant des milices du Polisario.
En 2016 pourtant, la présidence égyptienne avait diffusé un communiqué affirmant qu’elle « ne reconnaît pas le Polisario ». Cette mise au point intervenait au lendemain de la présence du président Abdelfattah Al-Sissi au quatrième sommet arabo-africain, auquel le Polisario avait participé à cette époque.