Le Sahara oriental de nouveau dans l’actualité : La frontière de l’arbitraire

Bafouée par l’Algérie, la convention de 1972 traitant de la question du Sahara oriental marocain et du dossier épineux du tracé postcolonial des frontières n’a jamais été validée par l’institution législative du Royaume. Aussi, ces territoires n’ont-ils jamais été prouvés algériens.

Rétrospective : nous sommes en 1934. L’Algérie était sous protectorat français depuis 102 ans. Sur les territoires du Sahara oriental vivaient plusieurs dizaines de milliers de citoyens marocains. Pour leur part, les occupants algériens étaient estimés à quelques milliers seulement.

Les Marocains d’alors avaient de quoi prouver la marocanité de Tindouf, Béchar, Gourara, Touat, Saoura, Tidikelt et des moult tribus limitrophes : la prière du vendredi y était donnée au nom d’Amir Al Mouminine et les timbres postaux et monnaie qui étaient frappés à son effigie y circulaient en toute quiétude.

La photo du Souverain marocain, elle, était accrochée sur les murs de toutes les administrations du Rotaume. De plus, la police et les éléments de la sûreté nationale portaient des képis arborant ostentatoirement l’emblème du Royaume : le lion de l’Atlas.

Autres preuves tangibles: des documents historiques et interviews accordées par le Général de Gaulle au sujet du Sahara mentionnant clairement la marocanité évidente de ces territoires. Décidément, les archives de l’histoire ne leurrent pas.

Quant aux ciseaux censeurs de ce qui fut jadis appelé, le ministère français de la Défense nationale et des Forces armées, à savoir le Ministère des Armées d’aujourd’hui, ils n’ont pas réussi à dissimuler les cartes postales de Tindouf sur lesquelles nous pouvons voir des étendards marocains hissés comme pour clamer leur appartenance non-négociable au Maroc.

Bien entendu, ces cartes postales jaunies par le temps datent de l’ère pré-photoshop. Et ce n’est pas tout: même le guide Michelin de 2014 reconnaît la marocanité de ces provinces colonisées arbitrairement par l’Algérie !

Quid du tracé des frontières

En 1961, sa Majesté le roi Hassan II et le Chef du gouvernement provisoire algérien ont paraphé un accord ambitionnant de trouver une solution à l’amiable quant au controversé tracé postcolonial des frontières.

Ce qui s’est passé ? Ces territoires ont été iniquement et illégalement concédés par la France à l’Algérie. Ce fut en 1962. Année où l’Algérie a commencé, après une régence ottomane qui a duré de 1516 à 1830 et une colonisation française de 1830 à 1962, à exister en tant qu’État.

S’en est suivie une longue et désastreuse politique de préjudice visant le Royaume, orchestrée par les présidents Houari Boumediène, Chadli Bendjedid, Liamine Zéroual et Abdelaziz Bouteflika. Cependant, au nom de la fraternité maghrébine, les Souverains marocains ont toujours privilégié le dialogue, cette notion outragée et abusée par le voisin de l’Est depuis plusieurs décennies.

Loin de fléchir devant le statu quo algérien, le Maroc irrédentiste assumé est toujours déterminé à récupérer ses terres qui lui appartiennent depuis la nuit des temps.

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