Combats au Soudan : 97 morts selon un nouveau bilan (syndicat de médecins)

This picture taken on April 16, 2023, shows Sudanese army soldiers, loyal to army chief Abdel Fattah al-Burhan, inspecting the Rapid Support Forces (RSF) base in the Red Sea city of Port Sudan. - Battling fighters in Sudan said they had agreed to an hours-long humanitarian pause, including to evacuate wounded, on the second day of raging urban battles that killed more than 50 civilians including three UN staff and sparking international outcry. (Photo by AFP)

97 civils ont été tués, pour moitié environ à Khartoum, selon le syndicat officiel des médecins, et « des dizaines » de combattants sont morts. Les deux camps n’ont jamais communiqué sur leurs pertes.

A Khartoum, où ne circulent que des hommes en treillis et des véhicules militaires, les rares épiceries ouvertes ont prévenu qu’elles ne tiendraient que quelques jours si aucun camion n’arrive. Les hôpitaux qui accueillent les blessés n’ont plus ni sang ni équipements. Après la Ligue arabe et l’Union africaine, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont appelé lundi à la « cessation immédiate » des violences.

Le conflit était latent depuis des semaines entre le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays, et son numéro deux, le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », à la tête des Forces de soutien rapide (FSR), qui avaient évincé ensemble les civils du pouvoir lors du putsch d’octobre 2021.

Depuis samedi, les combats à l’arme lourde n’ont pas cessé et l’armée de l’air vise régulièrement, même en plein Khartoum, les QG des FSR, d’ex-miliciens de la guerre dans la région du Darfour devenus les supplétifs officiels de l’armée.

L’armée a assuré dimanche soir que la situation était « extrêmement stable » tandis que les FSR se disaient « sur la voie de l’emporter définitivement »

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