Son procès se complique, de nouvelles accusations contre le Docteur Tazi

La Chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca a rétabli les chefs d’accusation à l’encontre du chirurgien plasticien, El Hassan Tazi, que le juge d’instruction avait annulés après que le procureur général du Roi a interjeté appel contre cette décision.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mardi 4 avril, qu’il s’agit des chefs d’inculpation d’escroquerie, de falsification de documents commerciaux et de dossiers médicaux. Le dossier du plasticien a été déféré, il y a un mois, devant le parquet pour qu’il présente ses conclusions finales après avoir étudié les détails des interrogatoires et des confrontations organisées durant cette enquête judiciaire qui a duré plusieurs mois.

Ce dossier devait être renvoyé, au cours de cette semaine, au juge d’instruction pour qu’il soit présenté à la Cour d’appel dans la perspective d’entamer le procès des cinq accusés à partir du mois prochain. Le déferrement du dossier du docteur Tazi intervient après la confrontation qu’il a eue avec l’intermédiaire dans la collecte des dons qui est poursuivie, elle aussi, dans cette affaire.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que cette affaire a éclaté quand l’un des bienfaiteurs a déposé une plainte devant le parquet après avoir découvert des manipulations financières dans lesquelles étaient impliqués le docteur Tazi et sept autres personnes dont sa femme et son frère qui exerçaient en tant que directeurs dans sa clinique.

Sur la base de cette plainte, les éléments de la BNPJ (Brigade nationale de la police judiciaire) ont entamé leurs investigations et leurs recherches au cours desquelles ils ont entendu plusieurs victimes et consulté de nombreux documents et dossiers durant plus d’un an.

Suite à cette enquête, le parquet a retenu de graves chefs d’accusation contre le docteur Tazi comme la traite d’êtres humains, abus de faiblesse, escroquerie, falsification de documents commerciaux et de dossiers médicaux. La plupart des coaccusés ont été poursuivis pour les mêmes chefs d’inculpation auxquels il faut ajouter celui de la constitution de bande criminelle.

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