Bruxelles – Braderie sauvage : attroupements non autorisés, objets volés, police laxiste…

GANCI BARRACATO Nina.

Une braderie sauvage avec la vente d’objets volés vainquant déloyalement la concurrence des échoppiers honnêtes se tiendrait depuis quelques temps au vieux marché de Bruxelles, sur la place du Jeu de Balle, proche du commissariat du quartier nommé « Vieux Marché », en plus de soumettre les exposants et clients dans une zone de chalandise insécurisée.

Cette fameuse place accueille depuis 1873 des brocanteurs, ferrailleurs et chiffonniers ainsi gagnant leur vie. Au fil du temps, des marchands de tous divers horizons ont pris leurs places dans ce marché aux puces. Notamment, des attroupements non autorisés.

Ces rassemblements prohibés font l’objet de moult questions auprès des loyaux et bienséants marchands. La problématique émerge au niveau sécuritaire puisque une vente d’objets volés a lieu in situ, selon les témoignages, attirant un milieu malsain. Toujours, il semblerait que les vendeurs seraient des sans papiers et seraient approximativement une vingtaine. D’après un marchand tenant son stand depuis 25 ans, chaque jour des vélos de « qualités , proposés entre 50 et 100 euros et majoritairement volés en région Flamande, seraient revendus quotidiennement dans Bruxelles, et inversement, à des prix onéreux. Serait-ce un organe mafieux ou autre tenant ce trafic ? Ce sont les traces d’effractions et de casse sur les vélos qui le pensent à croire. En sus de la concurrence des grandes surfaces, ce même trafic porte préjudices aux autres marchands vendant leurs produits à des prix plus dispendieux que ceux des exploiteurs en irrégularité en faisant finalement diminuer la clientèle.


Pour mieux comprendre, l’attribution d’autorisation de vente doit remplir certaines conditions, parmi celles-ci, être ressortissants de l’un des pays de l’Espace économique européen. Actuellement, il y aurait 200 echoppiers attribuant 450 emplacements, de la place du Jeu de Balle, avec les volants s’acquittant de leur place journalière ainsi que des ouvriers les assistant.

Et la police responsable du marché, ayant un commissariat non loin ? Ils seraient au courant de la situation et se montreraient sobres face à cette situation, n’exerçant pas de contrôle sur place.

Pourtant, malgré de multiples appels à l’aide vers la police et la commune, aucunes démarches semblaient s’amorcer.

Cette affaire reste à suivre afin de découvrir si des solutions ont été dès lors adoptées.

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