Quand de fausses associations de bienfaisance arnaquent les Marocains résidant à l’étranger

La rédaction

Un réseau de faux bienfaisants utilisait à grande échelle des vidéos de familles très pauvres pour soutirer des aides financières aux âmes sensibles. Cible privilégiée: les Marocains résidant à l’étranger (MRE), qui versaient de l’argent sans compter.

C’est une arnaque d’un genre particulier . Un important réseau établi au Maroc et en Belgique a mis sur pied un subterfuge bien élaboré en vue de soutirer, pour ses besoins personnels bien sûr, de l’argent aux Marocains résidant à l’étranger (MRE).

Sur Facebook, ce réseau publiait de nombreuses vidéos montrant l’extrême pauvreté de certaines familles, dont certains membres s’expriment sur leur situation. Pour corroborer le sérieux de leur démarche, les membres de ce réseau d’arnaque fournissent même des adresses, des noms et des numéros de comptes bancaires pour réceptionner les transferts d’argent. de nombreux Marocains résidant à l’étranger ont rapidement mis la main à la poche.

Ils ont opéré d’importants transferts d’argent au profit de ce faux réseau de bienfaisance. Cependant , certains Marocains résidant à l’étranger n’ont pas tardé à comprendre avoir été dupés en apprenant que les membres des associations dites de bienfaisance s’étaient en fait enrichis sur leur dos.

Certains ont même investi l’argent récolté dans d’importants projets immobiliers. Pour ne pas laisser découvrir leur arnaque, les faux bienfaiteurs publiaient simultanément des vidéos dans lesquelles ils montraent la remise de certains dons à des familles dans le besoin. Ils ont même filmé des opérations chirurgicales, des réfections d’habitats insalubres, des forages de puits…

Tout ceci est censé être financés par les dons reçus.Et suite aux nombreuses plaintes déposées par des Marocains résidant à l’étranger auprès de consulats marocains à l’étranger, une enquête a été ouverte pour identifier ce faux réseau de bienfaisance, qui aurait ainsi acquis indument des sommes colossales.

Les sources du journal croient savoir que ce réseau se présentait à certaines familles pauvres en milieu rural, prétendant appartenir à une association qui recevait puis distribuait des aides et des dons accordés par des organismes internationaux de lutte contre la pauvreté. D’où l’acceptation de nombreuses familles d’être filmées et de servir de fonds de commerce pour ces malfaiteurs.

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