Coronavirus | Déjà 1.200 pv dressés à Bruxelles pour non-respect du port obligatoire du masque

Covid-19: en à peine dix jours, la police a rédigé quelque 1.200 procès-verbaux pour non-respect du port du masque, désormais obligatoire sur l’ensemble du territoire de la Région bruxelloise.

La police a déjà dressé plus d’un millier de procès-verbaux pour non-respect du port obligatoire du masque décidé mi-août par les autorités bruxelloises pour contenir la flambée de cas de coronavirus.

Entre le 12 août, jour où est entrée en application l’obligation, et le 23 août, les services de police ont rédigé un total de 1.200 procès-verbaux pour non-respect du port du masque, a indiqué ce mercredi le ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort (PS), en commission du Parlement bruxellois.

Depuis le début la pandémie en mars dernier et jusqu’au 16 août, les forces de l’ordre de la capitale ont imposé un total de 13.000 sanctions administratives communales (SAC), ainsi que 12.820 procès-verbaux pour non-respect des diverses mesures de confinement décidées pour endiguer la pandémie.

Questionné par plusieurs députés, Vervoort a aussi indiqué que, pendant le confinement, le nombre de violences familiales signalées à la police avait légèrement baissé par rapport à la période pré-pandémique. En revanche, les différends familiaux ont, eux, augmenté.

Présent également mercredi devant les députés, le ministre de la Santé, Alain Maron (Écolo) a lui indiqué que, en moyenne, quelque 600 Bruxellois rentraient chaque jour au pays en provenance de «zones rouges» (voyages en théorie interdits, mise en quarantaine et testing obligatoires).

Sur ces personnes, seules 35% se font tester, comme elles y sont obligées. Parmi elles, seules 2% se révèlent positives au Covid.

Devant les députés, le ministre a assuré que les réfractaires seraient contactés prochainement pour être invités à se soumettre au test. Il a aussi estimé que la communication vers ces publics devait être améliorée.

Interrogé sur les lenteurs rencontrées par les personnes souhaitant se faire tester dans la capitale, Maron a assuré que le temps moyen d’attente dans les centres de dépistage était de deux heures. «C’est certes encore trop long, mais ce n’est pas non plus un délai infernal pour un examen de nature médicale», a-t-il jugé.

À l’heure actuelle, les capacités de dépistage dans la capitale sont de 2.450 tests par jour.

L’objectif est d’atteindre une capacité de 3.000 tests quotidiens dans les semaines à venir. On devrait y arriver prochainement avec l’ouverture de trois nouveaux centres de tests et de prélèvement dans la Région bruxelloise, a assuré Maron.

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