Le drapeau marocain profané en place publique à Paris

Une nouvelle ligne rouge vient d’être franchie par le Hirak: Sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et partagée , Halima zine a été à l’origine de cet acte irréfléchi et insultant à l’égard de l’ensemble des Marocains et qui dépasse de loin les revendications des leaders du Hirak à visage découvert s’est permis un acte des plus ignobles: brûler le drapeau marocain, un des symboles sacrés et immuables de l’unité du pays lors d’une manifestation organisée, samedi 26 octobre, à Paris en France. Cette marche supposée commémorer le 3e anniversaire de la mort de Mohcine Fikri révèle l’objectif de nombre de manifestants : le séparatisme.

Cet acte inqualifiable témoigne des dérives dangereuses du Hirak franchissant allègrement, dans une attitude teintée de provocations, toutes les lignes rouges.

  L’auteur de cet acte dont l’identité n’a pas encore été révélée est dorénavant activement recherché par toutes les polices marocaines.

Les manifestants ont brandi des drapeaux qui symbolisent la région du Rif, ceux de la Catalogne et du pays basque ainsi que des photos d’Abdelkrim Khattabi, de Nasser Zefzafi et d’autres détenus dans le cadre des événements d’Al Hoceima.

 L’on pouvait remarquer la présence d’activistes du mouvement 20 février, du Front du salut de Oued Noune, de la Coordination des chômeurs sahraouis à Guelmim ainsi que de l’Association pour les droits de l’homme d’Andalousie (APDH).

L’emblème national a été piétiné et ensuite brûlé par des participants qui réclamaient l’indépendance du Rif et brandissaient des drapeaux de la république établie par Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi de 1921 à 1926 dans une grande partie du Rif, et ce, au lendemain de sa victoire à la bataille d’Anoual contre l’armée espagnole.

Un acte qui n’a pas encore fait réagir les détenus du Hirak ou l’ «Association Tafra de fidélité et de solidarité des familles des détenus du Hirak du Rif».

Pour rappel, le code pénal punit de six mois jusqu’à trois ans de prison et de 10 000 à 100 000 dirhams d’amende l’«outrage à l’emblème et aux symboles du Royaume».

« Il s’agit d’un délit de blasphème à la sacralité de la souveraineté nationale et d’une offense à la dignité de tous les Marocains où qu’ils soient », a dénoncé le CCME.

Suite à cet acte odieux, M. Abdellah Boussouf, Secrétaire général du CCME, a affirmé que « toute atteinte au drapeau national est un acte criminel qui ne peut en aucun cas être considéré comme une expression de la liberté. »

« Ce comportement barbare offense des générations de Marocains qui ont consenti d’énormes sacrifices pour l’indépendance, l’intégrité territoriale, le développement et le progrès du Maroc », a-t-il fustigé.

Dans un document lu lors de cette marche, les manifestants ont appelé à « des mesures diplomatiques et à des sanctions et des restrictions économiques » contre le Maroc, soulignant que le but de cette marche est d’ »interpeller » les Français « sur les récents développements politiques dans le Rif ».

Tous les slogans ont été relégués au second plan par l’outrage au symbole de la nation qui a choqué certains Marocains qui ont quitté la marche en signe de protestation.

Il sera désormais difficile aux défenseurs des événements d’Al Hoceima de cacher le caractère séparatiste de leur plan.

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