La prudence marocaine .. et la crise algérienne

Au cours des premières semaines de janvier, le Front POLISARIO a eu recours à l’escalade des Karakaras et au système de défense oriental du Sahara marocain. L’escalade est survenue après une période de calme qui a duré plusieurs mois après que le Maroc ait confirmé qu’il surveillait de près tout ce qui se passait au Sahara et que le Polisario ait tenté de prouver qu’il était toujours là, alors qu’Al-Qaddi savait qu’il ne s’agissait que d’un outil algérien, Ouvert au Maroc.

Les avertissements du Maroc au Conseil de sécurité des Nations Unies et au Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, contre le danger que représente le Polisario, tels que les manœuvres militaires et le mouvement des troupes dans la zone tampon, étaient normaux. Le Maroc est un pays prudent, pleinement conscient de ce qui est en jeu et de la responsabilité qui lui incombe de rester prêt tout le temps à faire face aux revendications de ceux qui ne veulent pas de bien pour le royaume.

Ce n’est un secret pour personne que le dossier du Sahara marocain est en vigueur depuis plusieurs années après la reconquête du Maroc par une marche pacifique, la « Marche verte » de novembre 1975. L’ensemble du peuple marocain a alors entrepris de reconquérir le territoire marocain sous le colonialisme espagnol. L’Algérie a rapidement utilisé le Polisario pour mener une guerre d’usure au moyen du Maroc qui, dans la première moitié des années 1980, avait réussi à construire des murs de défense.

 Les murs érigés par le Maroc ont confirmé que la guerre était pratiquement terminée et que tous les efforts déployés pour rétablir l’atmosphère de guerre étaient une campagne vaine. Cela se produit à un moment où on sait très bien pourquoi le Polisario bouge à nouveau et quel est son objectif.

Surtout, les provocations du Polisario s’inscrivent dans le prolongement de la démarche du secrétaire général de l’ONU, Horst Koehler, qui a réussi le mois dernier à organiser une table ronde à Genève dans le but de plier officiellement le dossier du Sahara. Les résultats de la table ronde, qui pourrait se répéter le mois prochain, ont été positifs. Ce qui dérange le Polisario et son entourage, c’est que des signes émergent selon lesquels toute la question du Sahara marocain est un problème entre le Maroc et l’Algérie, qui a toujours rêvé de prendre une partie de ce territoire marocain pour assurer son propre débouché sur l’Atlantique.

Le Maroc ne s’est jamais opposé à ce que l’Algérie ait accès à l’Atlantique par son territoire, c’est-à-dire par les régions sahariennes, qui font partie intégrante de son territoire national. Mais que faire avec un pays qui a le complexe du Maroc et rêve de jouer le rôle de puissance régionale dominante, ignorant tout le temps qu’il est dans une véritable crise interne depuis le premier jour de l’indépendance?

Il est ironique que la campagne qui a eu lieu en Algérie à cause de l’élection d’une fille aux traits de reine du désert de la beauté de l’Algérie. Cela signifie-t-il que l’Algérie veut donner ses droits aux Sahraouis ou que tout son objectif est de commercer avec les Sahraouis répartis dans toute la région, le long de la bande allant de la Mauritanie à la côte de la mer Rouge, et bien sûr à travers le sud algérien?

Si l’Algérie avait réellement à cœur les Sahraouis et le « droit des peuples à l’autodétermination », ils auraient établi une « République sahraouie » sur leur territoire plutôt qu’aux dépens du Maroc, bien que la Mauritanie puisse être considérée à tous égards comme une entité du désert. L’Algérie n’avait pas de miss avec des traits du désert. Souhaitez-vous vraiment que les Sahraouis aient leur propre entité politique indépendante … Ou est-ce tout ce qu’ils recherchent un délit dans leur orbite qui ouvre une voie vers l’Atlantique qui ne soit pas sous la souveraineté marocaine?

Tous ces faits sur la question du Sahara marocain, une question fabriquée de toutes pièces, appellent une plus grande prudence de la part du Maroc. Cette vigilance est de plus en plus nécessaire face à la paralysie interne en Algérie, où le régime cherche constamment à s’évader à l’étranger pour ne pas voir la réalité et la réalité. Le fait est que l’Algérie traverse une crise profonde à tous les niveaux. Peut-être que la meilleure expression de cette crise est la présence du président Abdelaziz Bouteflika sur une chaise mobile depuis 2013 et l’insistance de certains de ses proches sur son élection pour un nouveau mandat présidentiel en avril ou en mai.

Ce n’est pas en Algérie qui peut dire qui sera le nouveau président après la fin du mandat de Bouteflika. Personne ne sait si de telles élections auront lieu ou s’il y aura un ajournement pour que le pays soit dirigé par un homme qui ne sait pas parler, un homme qui évite de rencontrer des dignitaires étrangers en visite dans le pays …

Pour la millième fois, l’Algérie ne peut pas bénéficier du paiement de ses instruments dénommés « Polisario » pour commettre des folies au Karakrat et dans la région orientale du système de défense dans le désert. Eh bien, il y a eu une provocation au Maroc, mais ensuite? Le monde entier est conscient du fait que l’Algérie n’a pas été en mesure de répondre à l’appel lancé par le roi Mohammed VI pour un mécanisme permettant de régler tous les problèmes en suspens entre les deux pays, y compris le problème des frontières fermées depuis 1994.

La question du Sahara et les problèmes que le Polisario cherche à résoudre de temps à autre ne sont que des actes d’incapacité de faire passer l’Algérie à une nouvelle étape, en particulier après que Bouteflika ait réussi à mettre fin au contrôle du système de sécurité militaire sur le sort de la présidence algérienne. Le président algérien a réussi à se venger de l’armée. Il voulait régler un ancien compte avec eux. Il vit depuis le début de 1979, lorsqu’il a été dépouillé de la succession de Houari Boumediene. Ils ont choisi Shazly Ben New à sa place, au motif qu’Al-Shazly jouissait d’une ancienneté parmi ses collègues, officiers supérieurs du grade de colonel.

En 1999, les officiers ont poussé Bouteflika au poste de président, qui reste encore aujourd’hui. Les militaires ont perdu ou plutôt perdu une grande partie de leur influence, mais rien n’a changé en Algérie. L’économie du pays reste tributaire du pétrole et du gaz au lieu de rechercher des revenus provenant d’autres sources et le régime cherche toujours à se libérer de la crise interne en créant des crises dans l’océan … en particulier en Afrique du Nord, avec un accent particulier sur le Maroc.

Le geste du Polisario n’est rien de plus qu’une expression de la perte de la capacité minimale de faire face à la réalité. La réalité est que le Sahara est marocain et qu’il existe une solution que le Maroc propose depuis longtemps. Le nom de cette solution est l’autonomie gouvernementale et la décentralisation à grande échelle dans les territoires sahariens sous souveraineté marocaine. Que veut l’Algérie? Pensez-vous que le fait de s’en tenir au noeud marocain résout tout problème interne dont il souffre? Le contraire est vrai. Ce n’est pas de l’entêtement que l’Algérie puisse résoudre ses problèmes. Ce n’est pas de l’obstination ni de la provocation, le Maroc peut trouver un nouveau président capable de mener à bien les réformes internes requises … et la plupart d’entre elles!

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