Trump aux migrants d’Amérique centrale : « Notre armée vous attend à la frontièr

Le président américain a menacé la caravane de migrants qui a pris la route depuis l’Amérique centrale vers les Etats-Unis en disant que « l’armée de son pays les attendrait à la frontière ».

Le président américain a menacé la caravane de migrants qui a pris la route depuis l’Amérique centrale vers les Etats-Unis en disant que « l’armée de son pays les attendrait à la frontière ».

Trump a fait des partages sur Twitter.

« Plusieurs membres de gangs et personnes mauvaises rejoignent la caravane qui se dirige vers notre frontière sud. Sans passer par les processus juridiques, vous ne serez pas admis aux Etats-Unis. Cela serait l’occupation de notre pays et notre armée va vous attendre (à la frontière) » a-t-il écrit.

Par ailleurs le Pentagone (département américain de la Défense) va déployer 5.200 soldats à la frontière mexicaine pour contrer la vague migratoire vers les Etats-Unis.

Le général de l’Espace nord des Etats-Unis, Terrence John O’Shaughnessy a organisé une conférence de presse au département de la Sécurité intérieure.

« Jusqu’à la fin de semaine, plus de 5.200 soldats seront déployés à nos frontières sud. Ce n’est que le début de l’opération. Nous allons continuer d’aménager ces chiffres. Mais notez bien qu’il s’agit du nombre de soldats qui vont s’ajouter aux 2.092 gardiens qui y sont déjà » a-t-il rappelé.

Il a indiqué que les soldats y seraient déployés en renfort face au flux migratoire qui s’approche de la frontière américano-mexicaine.

Ce déploiement du Pentagone suscitant des débats, est le plus grand déploiement de soldats des dernières années, après celui en Afghanistan.

Selon les chiffres officiels, les Etats-Unis comptent 15 mille soldats en Afghanistan, 5.200 en Irak et 2 mille en Syrie.

Trump avait décrété l’état d’urgence et mobilisé les troupes aux frontières en affirmant que l’armée et la police du Mexique n’avaient pas réussi à stopper les migrants.

Il avait également indiqué que son pays commencerait à stopper ou réduire considérablement les aides extérieures au Guatemala, Honduras et le Salvador.

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