Record de participation à Brussels Art Square

C’est avec Brussels Art Square que les galeries du Sablon entament leur saison. Cette année, ils l’opèrent en compagnie de quatorze des meilleures galeries des Pays-Bas. Une nouveauté : six personnalités (designer et photographe Fien Muller, chocolatier et pâtissier Pierre Marcolini, architecte d’interieur Gerald Watelet, architecte d’interieur Gert Voorjans, consultant en art Stéphane Cauchies et l’ambassadrice des Pays-Bas en Belgique Maryem van den Heuvel) du monde du design, de la gastronomie et de l’antiquariat présentent leurs objets favoris, trésors qui jalonnent un nouveau parcours au sein de l’offre, toujours remarquable, d’objets d’art et d’antiquités.

C’est non moins de 52 galeries bruxelloises qui accueillent le public durant les journées portes ouvertes du Sablon à la fin septembre. Cela représente plus de dix pourcents supplémentaires que les années précédentes. La relance du Sablon comme cœur vivant du marché de l’art belge est flagrante.

Pour la cinquième année consécutive, Brussels Art Square – en bref BAS – invite pour ses journées portes ouvertes des galeristes provenant d’un pays particulier. Il s’agit de permettre au public belge de découvrir la scène internationale, et aussi de stimuler la collégialité au-delà des frontières. Après la Grande Bretagne, l’Espagne, l’Italie et la France, cette fois c’est le tour de nos voisins du Nord. La réputation des galeristes des Pays-Bas est fameuse : la plupart ont leurs entrées à Tefaf, le marché de l’art et de l’antiquité le plus prestigieux du monde.

Parmi l’offre généreuse des 66 galeries, qui va de l’antiquité égyptienne aux bronzes de la Renaissance et à la sculpture moderne, en passant par la joaillerie et la verrerie contemporaines, six connaisseurs d’art et d’antiquité ont sélectionné leurs pièces favorites. Participent à ce challenge l’architecte d’intérieur anversois Gert Voorjans, le chocolatier Pierre Marcolini dont la maison-mère est située au Sablon, la designer Fien Muller issue d’une lignée d’antiquaires, l’ambassadrice des Pays-Bas en Belgique Maryem van den Heuvel, le décorateur bien connu du monde télévisuel Gerald Watelet, et consultant en art Stéphane Cauchies : chacun fait partager ses coups de cœur au grand public. La découverte de ces objets invite à un parcours alternatif passionnant.
Dans la seconde partie de ce communiqué de presse, ils présentent leur objet favori et expliquent ce qui motive leur enthousiasme.

Les Pays-Bas comme invité d’honneur
L’offre de la délégation néerlandaise séduit tant par sa qualité que par sa diversité. Ainsi, avec Douwes Fine Art, c’est le fleuron de l’antiquariat qui est présent à Bruxelles. Cette famille se consacre au domaine de l’antiquité depuis 1770, soit depuis six générations. Spécialisée dans les maîtres anciens, Douwes Fine Art présente entre autres un dessin paysager de Rembrandt et un dessin de Paul Delvaux. La maison est accueillie par Patrick & Ondine Mestdagh, réputés pour leur approche innovante et éclectique.

Joan Wijermars, spécialisé dans la sculpture de la fin du XVIIIes. à 1950 – en particulier les marbres néoclassiques français et italiens – est présent chaque année à Tefaf. À Bruxelles, il propose entre autres le buste d’un jeune Africain (fin VIIes. – début XVIIIes.) de l’artiste anversois Jan Claudius de Cock. Wijermars est hébergé chez son homologue bruxellois, la Galerie Desmet. Dans leur imposante maison de maître sont exposés des bronzes de la Renaissance, mais également des sculptures romaines et égyptiennes.

Erik Bijzet Sculpture and Works of Art se focalise également sur la sculpture, du Moyen âge au début du XXe s. En tant qu’ancien chef du département de la sculpture et de l’art européen à Sotheby’s à Londres, il connaît le marché de l’art en profondeur. Il bénéficie d’une approche scientifique et d’un contact privilégié avec les musées. À Bruxelles, il montre entre autres une Vierge à l’enfant du début du XIVes. La taille, l’attention exceptionnelle au détail et la préservation d’une grande part de la polychromie originale font de cette œuvre en pierre calcaire un des plus remarquables exemples du style lotharingien. Bijzet est l’invité de Henri P. Vandekerckhove, un jeune marchand d’art qui propose des travaux de James Ensor.

La galerie de Haarlem Darwin, Sinke & van Tongerennous propose une tout autre approche. Par une utilisation innovante des techniques héritées du XVIIes., le duo d’artistes Sinke & van Tongeren bouleverse radicalement le monde de la taxidermie. Ils réalisent tant des objets que des photos. En 2015, ils ont vendu l’intégralité des 39 pièces de leur seconde exposition à l’artiste de renom Damien Hirst. À Bruxelles, ils exposent leur travail chez Art Sablon, la galerie éclectique de Nathan Uzal et Jonathan F. Kugel.

Les objets favoris de nos six ambassadeurs

1. Maryem van den Heuvel – ambassadrice des Pays-Bas en Belgique
En tant qu’ambassadrice des Pays-Bas en Belgique, Maryem van den Heuvel s’occupe constamment à créer du lien.  » L’art et la culture sont un support idéal à cet égard. Grâce à leur langage international, ils unissent les gens par-delà les frontières. Moi-même, j’ai été dès mon plus jeune âge amenée grâce à mes parents à fréquenter les expositions et les musées. L’amour des beaux-arts est né ainsi et il s’est développé au fil du temps. J’estime que c’est un privilège de pouvoir être en contact avec le secteur artistique de Belgique et de Hollande, qui est florissant dans chacun de ces deux pays. À l’occasion de Brussels Art Square, les meilleurs galeristes entrent en contact au Sablon. Il me tarde d’admirer le résultat de cet échange. « 

Buste de jeune fille, Paul Delvaux, crayon, aquarelle et encre, 1966, chez Douwes Fine Art
 » En tant que mère de cinq filles, je suis naturellement attirée par les portraits de jeunes filles, comme ce magnifique travail de l’un de mes artistes belges préférés. Le travail de Paul Delvaux est souvent mystérieux, insondable. Il n’ennuie jamais. Jusqu’au tout début de cette année, il y a eu une grande exposition Delvaux à Rotterdam, qui a permis au public des Pays-Bas de venir admirer son œuvre. « 

Après le concert, Louis Thévenet, huile sur toile, 1911, chez Jacques Fijnaut
 » Le thème de cette peinture de Thévenet m’interpelle fortement. On ressent la détente après le moment de tension. La magnifique composition, la belle palette de couleurs et quelques détails intrigants rendent aussi ce travail remarquable. Le chat noir me rappelle mon matou Hippolyte, qui observe tout avec curiosité et qui adore qu’on joue de la musique à la maison. « 

La présentation au Temple et la bénédiction de Siméon, entourage du Maître de Hakendover, Brabant/Bruxelles, bois de noyer, vers 1420/30, à la Galerie Floris Van Wanroij
 » Floris van Wanroij est depuis quelques années un élément récurrent de Brafa, Brussels Art Fair. C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de connaître sa collection. En plus de peintures impressionnantes, il possède un magnifique ensemble de sculptures, qui me touche personnellement beaucoup. Cette sculpture-ci a la même qualité émotionnelle : l’amour, le soin et la solennité du moment, capturés dans le bois par un artiste inconnu. « 

2. Pierre Marcolini – chocolatier et pâtissier
Le chocolatier et pâtissier Pierre Marcolini n’a pas choisi d’installer ses quartiers au Sablon par hasard.  » J’aime l’ambiance qui se dégage de la place. D’un côté, c’est profondément Bruxelles, mais en même temps, il y a un rayonnement national et international. Tandis que le quartier proche de la Grand Place est plus commercial, le Sablon représente la classe et le raffinement. Le Sablon doit cette distinction en première instance à ses antiquaires et à ses galeries. À chaque fois que je me promène au Sablon, mon œil tombe sur des objets et desœuvres d’art qui m’inspirent. Parce que cette atmosphère convient bien à mon identité, j’ai décidé d’installer ma boutique-phare ici.

Paula Raiglot, Telis, acrylique sur toile, 2009, à la Galerie S.R.
 » Les couleurs chaudes et la tactilité de cette toile de l’artiste bruxelloise Paula Raiglot m’attirent fortement. Sa manière très expressive de peindre me passionne. Du fait d’être peint, puis repeint, ce travail génère aussi chez moi un sentiment de mélancolie. Aujourd’hui, l’art doit en première instance me toucher émotionnellement. Sinon, cela ne me parle pas. « 

Composition avec papillons, à la Galerie Kerner-Finkelstein
 » Pour moi, cette œuvre transpire la poésie pure, et en ce sens elle m’inspire aussi dans mon propre travail de création. Les papillons bleus ressemblent à des bijoux qui ont été rassemblés un par un très précautionneusement. Leur palette de couleurs et leur aspect graphique me touchent. « 

Boîte à perles laquée chinoise avec couvercle, 17e/18esiècle, chez Lodder Asian Art
 » L’aspect graphique de cette boîte attire immédiatement mon attention. Tant la forme pure que la fascinante décoration m’impressionnent. Bien qu’au premier coup d’oeil, cela ait l’air d’être du bois, ceci est un des rares exemples de la technique de laque appelée Xipi. Différentes laques de couleurs sont accumulées sur une surface non lisse. Lorsque l’ensemble est ensuite poli, les diverses couleurs forment un motif abstrait. Cette attention constante accordée à l’esthétique est aussi importante dans mon propre travail. « 

3. Gert Voorjans – architecte d’interieur
L’architecte d’intérieur Gert Voorjans est réputé pour ses intérieurs éclectiques, dans lesquels il fait se rencontrer des objets provenant d’époques, de styles et de genres différents d’une manière tout à fait particulière. Tout comme dans sa dernière collection d’étoffes pour le spécialiste Thaï Jim Thompson, il crée volontiers des contrastes en jouant sur la couleur, la forme et la texture. Bien que Voorjans habite et travaille à Anvers, il descend très régulièrement au Sablon.  » Sur une toute petite surface, on trouve beaucoup de pièces intéressantes. La concentration de galeries de qualité fait du Sablon un lieu unique en Belgique, et une référence à l’étranger. Par le biais de l’art, on peut voyager autour du monde. Cette diversité est inspirante pour moi. « 

Portrait d’un garçonnet de trois ans tenant un chapeau, Wybrand Simonsz. de Geest l’Ancien, huile sur panneau, 1653, à la Galerie Floris Van Wanroij
 » À première vue, ceci est un portrait classique du siècle d’or hollandais, mais au second coup d’œil, il apparaît nettement moins banal. Ainsi ce garçonnet de trois ans, du fait qu’il est représenté comme un fier guerrier, semble avoir déjà une maturité impressionnante. L’artiste était un homme étrange. Bien qu’il vivait dans le milieu protestant hollandais du dix-septième siècle, il est resté fidèle à l’Église catholique romaine. Probablement a-t-il appris à la connaître lors de son séjour d’apprentissage chez Abraham Bloemaert, ou durant sa résidence à Rome. En contraste, j’ai sélectionné la représentation grandeur nature de la figure-culte américaine Dark Vador, à la Galerie Kerner-Finkelstein. Confrontées, ces deux œuvresprésentent plus de points communs qu’on ne pourrait s’y attendre. »

Dark Vador, Studio Ribies, 1997, édition limitée, à la Galerie Kerner-Finkelstein
 » Cette figuration grandeur nature de Dark Vador a été réalisée pour le vingtième anniversaire de la sortie du film en 1977. En tant que représentation typique du personnage  » méchant  » dans la culture populaire et le cinéma américains, cette image semble à première vue contraster absolument avec le portrait du garçon de trois ans visible à la Galerie Van Wanroij. D’un côté, le rapprochement de ces deux œuvrescrée un espace de tension intéressant. L’innocence et la naïveté de l’enfant de trois ans se présentent en contraste avec le caractère sombre et mauvais qui définit Dark Vador. D’un autre côté, ils ont plus en commun qu’on ne le penserait : l’enfant présente déjà une certaine maturité et une attitude guerrière, tandis que Dark Vador se trouvait encore, dans sa jeunesse, dans la  » lumière « , et progressivement attiré par  » le côté obscur de la force « . Comme quoi l’art populaire contemporain et l’art du siècle d’or hollandais peuvent tout de même entrer en dialogue. « 

4. Fien Muller – designer et photographe
Fien Muller est photographe et designer, et avec son mari Hannes, elle a créé le célèbre bureau de design Muller Van Severen. L’amour de l’art et des antiquités lui a été transmis au berceau. Non seulement ses grands-parents, mais depuis lors presque toute sa famille – neveux, nièces, tantes, oncles ainsi que son frère – travaillent dans l’antiquariat, et son père est un artiste peintre.  » Enfant, je vivais comme une évidence le fait d’évoluer dans un tel milieu artistique. Ce n’est que plus tard que j’ai réalisé l’énorme privilège qui était le mien. Dans mon travail actuel, tout peut être source d’inspiration, de l’art et l’architecture à l’artisanat, le paysage, et jusqu’au kitsch. Tout ce qui traduit l’amour et la passion me ravit. C’est pourquoi je fréquente le Sablon avec un tel bonheur. Les antiquaires accomplissent leur travail avec passion, et l’ambiance est toujours agréable. « 

Sculpture d’un chat assis, période égyptienne tardive (vers 664-525 avant J.C .), chez Harmakhis
 » Lorsqu’on voit ces petites sculptures de bronze d’à peine treize centimètres de hauteur, on ressent immédiatement l’immensité d’Histoire qu’elles portent. Dans le même temps, elles semblent très contemporaines. Je trouve passionnant qu’un objet réussisse à défier le temps. De plus, j’aime à me laisser guider par mon sentiment et mon instinct dans mon parcours de découverte, car contrairement à ma famille, je n’ai pas une tel niveau de connaissances. »

Coiffure de la tribu brésilienne Rikhbaktsa, à la Galerie Kerner-Finkelstein
 » Je trouve très belle l’ingéniosité avec laquelle cette coiffure a été composée ; l’usage des matériaux et la combinaison des couleurs m’inspirent. En outre, on peut fantasmer à loisir. À la vue de cet objet, c’est d’un seul coup le monde entier qui s’ouvre. Comment les tribus indigènes telles que Rikhbaktsa ont réussi à vivre en forêt tropicale dans l’état brésilien de Matto Grosso est un phénomène qui m’intrigue. « 

Tryptique de la Vierge à l’Enfant, école flamande, vers 1550, huile sur panneau, chez Klaas Muller Antiques
 » La représentation de la Mère à l’Enfant me touche toujours, parce que j’y reconnais certaines émotions. De plus, j’aime les tryptiques. Ils ont quelque chose de sculptural et d’abstrait. Je suis aussi interpellée par le contraste entre le panneau figuratif qui dépeint une histoire, et celui du lettrage au graphisme quasi contemporain. Cette petite, mais très fine Maria Lactans est à voir dans la galerie de mon frère Klaas, qui s’est spécialisé dans les maîtres des seizième et dix-septième siècles. « 

5. Gerald Watelet – architecte d’interieur
En tant qu’architecte d’intérieur, Gérald Watelet aime l’éclectisme.  » Chez moi, mais aussi dans mon travail, je mélange les périodes, les cultures et les styles. Rien ne m’arrête ni ne me fait peur. À cet égard, je me distancie fortement de quelqu’un comme Victor Horta, qui considérait l’architecture et le mobilier comme une seule entité stylistique. Pour moi, l’architecture et l’architecture d’intérieur sont deux mondes très distincts. Alors que les architectes travaillent en privilégiant la rigueur, nous apportons, en tant qu’architectes d’intérieur, davantage de joie et de sensualité dans l’habitat. Grâce à l’offre diversifiée du Sablon, je trouve toujours de l’inspiration pour mes intérieurs, dans lesquels tous les objets entrent en résonance. « 

Sculpture, Robert De Winne, plâtre, vers 1950, chez Patrick & Ondine Mestdagh
 » J’aime les formes brutes essentiellement, la douceur du plâtre et les teintes chaudes de la patine. Grâce à cela, ce travail donne tout autant envie de le contempler que de le toucher. Pour moi, il est très important que des objets soient agréables au toucher. « 

Coiffure de la tribu brésilienne Rikhbaktsa, à la Galerie Kerner-Finkelstein
 » J’aime l’aspect décoratif de cette pièce, qui était portée tant durant les cérémonies que dans la vie quotidienne. Les plumes et leurs couleurs évoquent la joie, la sensualité, et une certaine musicalité qui rappelle immédiatement l’ambiance du Brésil. De plus, on ressent aussitôt l’envie de toucher cette douceur. « 

Buste romain, marbre, premier siècle avant J.C., chez Grusenmeyer-Woliner
 » Cette sculpture est à la fois douce et sensuelle ; elle est réalisée dans un matériau noble mais froid, à savoir le marbre. Cet objet est attirant par sa forme qui évoque un corps, ou tout au moins une partie. À contempler et à toucher et, dans ce cas, à aimer. « 

6. Stéphane Cauchies – consultant en art
En tant que consultant en art, Stéphane Cauchies conseille ses clients pour l’achat et la vente de leur collection, mais aussi pour la gestion et la conservation. On le rencontre aussi fréquemment au Sablon.  » J’aime la diversité du Sablon, la qualité de ses boutiques, des restaurants et, cela va de soi, des antiquaires et des galeries d’art. Étant enfant, j’ai fréquenté régulièrement la brocante avec mes parents, et cela me plaît toujours autant. Il y a une ambiance qui d’un côté est très vivante, et en même temps un peu détachée du temps. « 

Les lutteurs, d’après le modèle antique des Offices en Italie, bronze, vers 1800, à la Galerie Desmet
 » Cette sculpture me fascine par la multiplicité des significations qui s’y cachent. Tout d’abord, elle nous rappelle ce qui nous relie à l’art grec, romain, et ensuite à la Renaissance italienne. Puis elle montre l’évolution de nos connaissances. Je trouve les découvertes archéologiques relatives à l’Italie du seizième siècle fascinantes. La sculpture nous fait voyager dans le temps et dans l’Histoire. Enfin, la maîtrise parfaite du matériau rend cette sculpture très puissante. « 

Sawik, Norton Sound Alaska, 19esiècle, chez Patrick & Ondine Mestdagh
 » Ce choix est lié à ma passion pour l’art des Premières Nations, et en particulier pour les Indiens du Canada et du Grand Nord, comme les Inuits. Ce qui est particulier à ce couteau de cérémonie est la lame en jade d’Alaska, qui a une très jolie couleur et dont la forme témoigne d’une très sobre élégance. Le jade est l’un de mes matériaux préférés. C’est ainsi que je collectionne de petits objets chinois anciens en jade. Cet objet réunit donc mes deux passions : la culture des peuples indigènes du Nord et le jade. « 

À propos de Brussels Art Square
Depuis 2006, l’asbl Brussels Art Square réunit les marchands spécialisés du Sablon, un quartier qui est devenu depuis la fin de la seconde guerre mondiale l’épicentre de l’art et de l’antiquité en Belgique. Outre l’organisation annuelle des journées portes ouvertes, elle défend de manière générale les intérêts des galeristes. L’association promeut en tant que quartier culturel, au plan national et international, le quartier du Sablon, qui doit son charme à son caractère exceptionnel de village en pleine ville. Elle stimule le commerce et offre à ses membres une plate-forme de contact.

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