• Une jeune femme n’a que 24 heures pour trouver le père de son bébé, sans quoi elle finira en prison.
  • Ce premier film fait découvrir les inégalités de la société marocaine d’aujourd’hui.
  • « Sofia » a reçu le prix du scénario dans la section Un certain regard à Cannes.

Sofia, premier film de Meryem Benm’Barek, suit les épreuves d’une héroïne de vingt ans que son déni de grossesse rend passible d’emprisonnement. Elle n’a que vingt-quatre heures après son accouchement pour trouver le père de son enfant et éviter de finir derrière les barreaux en se faisant épouser.

« Je ne voulais pas faire un film qui parle seulement de la condition de la femme, explique la réalisatrice dans le dossier de presse. La place des femmes se définit en fonction d’un contexte socio-économique. » Le portrait de cette jeune femme aux abois a fait sensation à Cannes dans la section Un Certain Regard du Festival de Cannes où il a remporté le prix du scénario.

Casablanca, ville de contrastes

Le spectateur suit l’héroïne (brillamment incarnée par la débutante Maha Alemi) dans divers quartiers de Casablanca dont il découvre la richesse et la diversité. « C’est la capitale économique du pays où la fracture sociale est d’autant plus visible », insiste la cinéaste. A l’image de la cité, la jeune maman, soutenue par des femmes fortes jouées par Lubna Azabal et Sarah Perles est décrite sous toutes ses facettes. Elle passe de la soumission à la détermination pour survivre.