«Razzia»: «Au Maroc, certains me considèrent comme le diable» estime Nabil Ayouch

Après le controversé « Much Loved », Nabil Hayouch poursuit son combat pour défendre les libertés au Maroc…
« Razzia » entremêle les destins de cinq habitants de Casablanca.
Le réalisateur de « Much Loved » livre un était des lieux du Maroc.
Son film, ode à la liberté, est aussi fort que galvanisant.
Après la violente polémique subie pour Much loved, chronique de prostituées marocaines qui fit scandale et fut censurée dans son pays en 2015, Nabil Ayouch est de retour avec le magnifique Razzia, film choral qui entremêle les destins de cinq personnages à Casablanca au début des années 1980 et en 2015.

Il a écrit ce nouveau brûlot à quatre mains avec son épouse Maryam Touzani, qui apparaît pour la première fois à l’écran. « Nous avons vécu ensemble la crise qui a suivi Much Loved où j’avais tellement blessé l’ego des Marocains que certains me considéraient comme le diable », confie le cinéaste . Il a dû batailler pour monter ce nouveau film. « Des décors n’étaient soudain plus disponibles et des acteurs ont subi des pressions de leur entourage, mais cela n’a fait que renforcer notre détermination », dit-il.

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