Du “droit à l’autodétermination” au “droit à la ceinture d’explosifs” : la nouvelle vocation de la Polisario
Bouchaib El Bazi
On pensait la Polisario coincée quelque part entre les années 70 et un congrès de slogans oubliés. Surprise , elle revient sur le devant de la scène, non pas comme une “mouvement de libération” mais comme une startup du djihadisme sahélien.
Et cette fois, ce n’est pas le Maroc qui le dit, mais les services de renseignement espagnols eux-mêmes, rapportés par la très sérieuse La Vanguardia. Oui, l’ancienne protégée de quelques ONG ibériques serait désormais l’antichambre saharienne de l’État islamique.
Quand “Vacances en paix” devient “Vacances à Gao”
Souvenez-vous du programme humanitaire espagnol “Vacaciones en Paz”, qui permettait à de jeunes Sahraouis de passer leurs étés dans des familles espagnoles. Eh bien, certains de ces enfants — aujourd’hui trentenaires — sont devenus, selon les services de renseignement espagnols, des cadres djihadistes dans la région du Sahel.
Polyglottes, culturellement intégrés, habitués à l’Europe… ces profils inquiétants seraient des bombes sociales à retardement, capables d’orchestrer des attaques ou de recruter de futurs extrémistes, le tout en espagnol parfait, avec l’accent de Burgos en prime.
Tindouf, terre d’accueil… des prédicateurs salafistes
Pendant que certaines capitales européennes continuent à plaider pour une solution “équitable” à la question du Sahara, les camps de Tindouf – fief de la Polisario en Algérie – se sont transformés en incubateurs de radicalisation.
Prédicateurs salafistes expulsés d’Europe, chômage endémique, désespoir institutionnalisé… tous les ingrédients sont réunis pour produire une nouvelle génération de jeunes radicalisés, prêts à mourir pour une cause… qu’ils n’ont jamais choisie.
Espagne, Mali, Burkina Faso , les lignes de front bougent
La menace n’est plus théorique. Des arrestations ont déjà eu lieu en Espagne, notamment au Pays basque, où deux individus liés familialement à des cadres de la Polisario ont été interpellés pour apologie du terrorisme.
Pire encore , au moins dix djihadistes actifs dans le Sahel seraient d’origine sahraouie, nés et élevés dans les camps de Tindouf, et aujourd’hui membres de l’État islamique en Afrique de l’Ouest.
Washington s’impatiente, Bruxelles tergiverse
Face à cette dérive dangereuse, les États-Unis envisagent sérieusement d’ajouter la Polisario à la liste des organisations terroristes si elle continue à flirter avec les groupes armés dans le Sahel. Pendant ce temps, l’Union européenne joue à l’autruche, divisée entre la prudence diplomatique et la peur d’admettre qu’elle a nourri un Frankenstein saharien.
Et maintenant ?
La farce a assez duré. La Polisario n’est plus simplement un acteur politique marginal, mais potentiellement un vecteur de déstabilisation régionale, voire continentale.
Et pendant que certains analystes rêvent encore d’un référendum fantôme, les vrais bulletins de vote se font entendre à coups de Kalachnikov dans la zone Mali-Niger-Burkina.
Europe, réveille-toi :
Tu n’as pas financé une “cause juste”, tu as peut-être financé le service RH de l’État islamique au Sahara.
Et si tu doutes encore, demande aux familles espagnoles qui ont accueilli ces enfants ce qu’ils sont devenus…
Prochaine étape , des attentats dans le métro de Madrid en espagnol impeccable ?
Si la Polisario ne veut pas être vue comme une organisation terroriste, qu’elle commence par ne pas en ressembler une.