Le Maroc, nouvelle terre d’attractivité : une envolée historique des investissements étrangers en 2024

Le Maroc confirme son attractivité grandissante sur la scène économique mondiale. Lors d’une session au Conseil des conseillers, le ministre de l’Investissement, M. Karim Zidan, a dévoilé des chiffres remarquables , les flux nets d’investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 16,29 milliards de dirhams en 2024, marquant une hausse spectaculaire de 52,5 % par rapport à l’année précédente. Mieux encore, les revenus générés par ces investissements se sont élevés à 43,80 milliards de dirhams, soit une croissance de 10 %, faisant de 2024 la deuxième meilleure année de l’histoire du pays en matière d’IDE.

Mais l’élan ne s’arrête pas là. Les premières données de 2025 laissent entrevoir une dynamique encore plus forte. À la fin mars, les flux nets ont déjà franchi le cap des 9,15 milliards de dirhams, soit une progression de 63,6 % par rapport à la même période de 2024. Quant aux recettes, elles s’élèvent à 12,97 milliards de dirhams, en hausse de 24,6 %. Des performances saluées par les économistes, qui annoncent une “année de rupture” pour l’économie nationale.

Cette accélération est largement attribuée à l’entrée en vigueur du nouveau Pacte d’investissement, une réforme ambitieuse qui repense les incitations fiscales et sectorielles tout en renforçant la transparence et la prévisibilité. À cela s’ajoute l’amélioration constante du climat des affaires, soutenue par des infrastructures de qualité internationale dans les grands pôles urbains — Casablanca, Tanger, Rabat ou encore Agadir — qui offrent aux investisseurs un environnement propice à l’implantation et à la croissance.

Au-delà des chiffres, cette dynamique témoigne d’un regain de confiance dans la stabilité politique du royaume, la résilience de son économie et sa capacité à s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales. Le Maroc ne se contente plus de séduire, il s’impose désormais comme un acteur incontournable dans la compétition internationale pour les capitaux.

Si cette tendance se poursuit, 2025 pourrait bien consacrer le Maroc comme l’un des leaders régionaux de l’investissement, et peut-être même un modèle pour l’Afrique en matière d’attractivité économique et de gouvernance stratégique.