André Azoulay, la lumière d’un Maroc pluriel une soirée en hommage à la grandeur d’un pays pionnier

Il y a des soirées qui marquent les esprits, des discours qui laissent une empreinte, des hommes qui incarnent une époque. Ce 22 mai 2025, autour d’André Azoulay, conseiller des deux derniers souverains du Maroc, Hassan II et Mohammed VI, c’est tout un Maroc lumineux, audacieux et profondément humain qui a été célébré. Une soirée d’exception à Bruxelles, en présence de figures du monde politique, culturel et économique, pour honorer l’un des artisans les plus discrets mais décisifs de l’exception marocaine.

Un homme, un peuple, une vision

André Azoulay n’a jamais été un simple conseiller. Il est la mémoire vivante d’un Maroc en perpétuelle transformation, fidèle à ses racines et ouvert au monde. Juif, berbère, arabe, méditerranéen, africain et européen « probablement un peu musulman aussi », glisse-t-il avec tendresse , il incarne ce Maroc pluriel, fier de sa diversité. « Je suis né au Maroc, et j’en remercie la vie », affirme-t-il avec émotion. Une phrase qui résonne comme un hymne à une nation où la coexistence n’est pas un vœu pieux, mais un fait accompli.

Le Maroc, cette lumière au sud de la Méditerranée

« Le Maroc ne suit pas le troupeau. Le Maroc trace », dira Azoulay. Ce soir-là, il n’était pas question de protocole, mais de passion. Passion pour un pays qui, sans pétrole mais avec du phosphate, sans richesse pétrolière mais avec un peuple de talents, avance avec constance et singularité. Le Maroc est un leader silencieux dans l’économie verte, dans la stabilité politique, dans la diplomatie multiculturelle. « Le Maroc est une boussole », répète-t-il. Une boussole dans un monde désorienté.

Essaouira, miroir d’un modèle

Essaouira, sa ville natale, est devenue le symbole de cette fraternité universelle que beaucoup appellent sans jamais l’atteindre. « Ici, on prie ensemble. Musulmans, chrétiens, juifs. On crée ensemble. On rêve ensemble. » L’art, la culture, la mémoire, tout y est vivant. « Ce que vous ne trouvez ni à Paris, ni à New York, vous le trouverez au Maroc », clame Azoulay. Et c’est vrai nulle part ailleurs, un tel pacte de coexistence, de paix active, de dialogue réel entre les civilisations, ne s’exprime avec autant de sincérité.

Le Maroc, champion du monde de l’humanité

« Je suis le Maroc », confesse-t-il. Et à travers lui, c’est tout un peuple qui se reconnaît dans ses valeurs, dans son attachement au vivre-ensemble, dans sa fidélité aux Commandeurs des croyants. « Le Roi Mohammed VI est en ligne directe avec le Prophète », affirme-t-il avec une foi qui transcende les religions. Conseiller depuis 34 ans, Azoulay n’est pas un homme d’ombres mais un homme de lumière. Une lumière qu’il veut voir briller sur chaque enfant palestinien, israélien .car « chaque enfant qui meurt, c’est une part de moi qui meurt aussi ».

Une soirée de reconnaissance, une soirée d’espoir

Ce dîner fut tout sauf un simple événement mondain. Ce fut un acte politique, culturel et profondément humain. En présence de Charles Michel, Fadila Laanan, Rachid Madrane, Mohamed Ameur, et de nombreuses personnalités du monde médical, académique et économique, c’est tout le Maroc d’aujourd’hui qui fut salué un Maroc qui inspire, qui réconcilie, qui construit.

Un modèle pour les autres nations arabes

Dans un monde arabe parfois figé entre replis identitaires et fractures confessionnelles, le Maroc apparaît comme une exception. Une exception enviée, respectée, imitée. « Ce que nous faisons ici, d’autres peuvent le faire », dit Azoulay. Mais encore faut-il vouloir regarder la lumière. À l’heure où les tragédies s’accumulent, cette soirée fut un rappel vibrant que la fraternité n’est pas un rêve lointain, mais une réalité à incarner.

Le Maroc, terre d’avenir et de mémoire

Dans un monde inquiet, le Maroc avance. Dans un monde fracturé, le Maroc unit. Dans un monde cynique, le Maroc croit. C’est cela que cette soirée a révélé. Une conviction le Maroc n’est pas seulement un pays, c’est un message. Et André Azoulay en est le plus digne messager.