« Quand l’échevin des sports devient une menace pour nos jeunes : Molenbeek au bord du précipice »

La Marocaine

Dans une décision politique qui interpelle et inquiète, Molenbeek vient d’accueillir un nouvel échevin des sports dont le profil suscite de vives questions. À l’heure où la Belgique redouble d’efforts pour renforcer ses liens avec le Maroc dans la lutte contre le terrorisme, la nomination de cet élu soulève des doutes sur la représentativité, la compétence et, pire encore, les valeurs qu’il pourrait transmettre à nos jeunes.

Une maîtrise douteuse et un choix controversé
Comment expliquer qu’un échevin, censé représenter une population majoritairement marocaine sunnite, avait été choisi sans respecter les voix de cette même communauté ? Plus troublant encore, ce nouvel échevin ne maîtrise même pas le français, une langue pourtant essentielle pour interagir avec les citoyens et coordonner des projets éducatifs et sportifs. À croire que sa nomination repose davantage sur son « charme personnel » auprès de la garde rapprochée de Catherine Moureaux que sur sa réelle capacité à servir la commune.

Un hommage qui a glacé le sang

L’affaire prend une tournure bien plus grave avec la révélation d’un hommage rendu par cet échevin aux milices Hachd al-Chaabi. Ces milices sont associées à des actes d’exécutions, d’enlèvements et de torture dans le contexte des conflits au Moyen-Orient. Comment un représentant public peut-il, en toute conscience, célébrer une organisation accusée de crimes graves ? Ce geste n’est pas qu’une maladresse : il envoie un message lourd de conséquences, surtout dans une commune où l’éducation et la prévention auprès des jeunes devraient primer.

Une menace pour la jeunesse de Molenbeek
En tant qu’échevin des sports, cet élu sera bientôt en contact direct avec nos jeunes, notamment à travers des initiatives sportives et éducatives. Mais comment leur inculquer des valeurs de respect, de citoyenneté et de cohésion sociale lorsque l’on porte en soi un héritage politique aussi controversé ? Les jeunes de Molenbeek, qui se battent déjà contre les stigmates et les discriminations, méritent mieux qu’un responsable dont les véritables sont en contradiction ave

Un choix politique irresponsable

Le danger ne réside pas seulement dans les gestes symboliques de cet échevin, mais aussi dans ce qu’il représente : une nomination politique faite sans tenir compte des besoins réels de la population et des conséquences pour l’image de Molenbeek. Est-il acceptable de promouvoir quelqu’un simplement parce qu’il est « sympathique », alors que la fonction exige compétence, intégrité et capacité de rassembler ?

Il est temps que les responsables politiques de Molenbeek se posent les vraies questions. Peut-on confier une fonction aussi cruciale à quelqu’un qui, par ses actions et son parcours, alimente la défiance plutôt que la confiance ? La commune de Molenbeek, déjà trop souvent pointue du doigt, a besoin de leaders exemplaires pour rétablir son image et accompagner sa jeunesse vers un ave

La nomination de cet échevin est une erreur. Mais il est encore temps de corriger le tir, avant que les conséquences ne deviennent irréversibles. Molenbeek mérite des élus à la hauteur de ses défis, et non des choix politiques qui flirtent dangereusement avec le cynisme et l’irresponsabilité

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