« Bruxelles le grand bluff des politiques, entre marchés, promesses et silence radio »
La Marocaine
Le marché du jeudi promesses au kilo
Le marché du jeudi était devenu le rendez-vous incontournable des candidats politiques. PS, MR, Ecolo, et autres faisaient leur défilé parmi les étals, serrant des mains, multipliant les sourires et les promesses. Certains allaient jusqu’à distribuer leur numéro de téléphone au personnel, assurant qu’ils resteraient accessibles après les élections. Mais aujourd’hui, ces numéros sont désactivés ou redirigent vers des réponses impersonnelles. Les électeurs, autrefois charmés par cette proximité de façade, se sentent trahis. Les fruits et légumes du marché restent bien là, mais les promesses politiques se sont envolées comme les feuilles en automne.
PS Anderlecht quand les parents montent au créneau
Le PS, habitué des scènes locales, a connu un épisode houleux à Anderlecht. Une décision controversée d’un élu socialiste a mis le feu aux poudres, au point que des parents ont décidé de porter l’affaire devant le Conseil d’État. Les grandes déclarations sur la justice sociale semblent aujourd’hui bien loin. Pire encore, les manœuvres pour caser des proches dans des postes clés continuent de plus belle. Les électeurs s’interrogent : le PS agit-il vraiment pour la population ou pour son propre réseau ? La confiance, autrefois solide, s’effrite face à ces dérives.
MMA et la Team Fouad Haidar espoirs éphémères
Aux dernières élections communales, les nouveaux partis comme MMA et la Team Fouad Haidar ont brillant par leurs promesses. Ils promettaient un renouveau, une écoute et des actions concrètes. Leurs stands, leurs discours percutants et leur proximité avec les citoyens sur les réseaux sociaux avaient tout pour séduire. Mais une fois les votes enregistrés, ces chiffres engagés ont disparu. Que reste-t-il de leurs engagements ? Pas grand-chose. Les habitants qui croyaient au changement se retrouvent face à un silence assourdissant. MMA et la Team Fouad Haidar ont-ils réellement voulu transformer Bruxelles ou étaient-ils simplement là pour jouer une partition éphémère ?
Le MR le double discours à son apogée
Le MR, lui, semble avoir changé de visage. Autrefois fervent défenseur de la diversité, le parti a basculé dans un discours qui flirte dangereusement avec l’islamophobie. Les promesses d’ouverture et d’inclusion ne sont plus qu’un souvenir lointain. Aujourd’hui, le MR s’enlise dans des politiques politiques, adoptant une posture ferme qui aliène un parti important de son électorat. Les électeurs issus de la diversité, qui avaient cru au MR inclusif, se sentent abandonnés, voire trahis. Ce virage brutal reflète un opportunisme politique difficile à dissimuler
Poker politique le vrai jeu des élus
Pendant que les citoyens cherchent des réponses, les élus, eux, continuent leur partie en coulisses. À Bruxelles, la politique ressemble à une table de poker où chaque joueur cherche à conserver son avantage. Bourgmestres installés, ambitions ministérielles, alliances secrètes : tout est permis. Les postes se distribuent souvent en fonction des amitiés plus que des compétences, laissant les électeurs spectateurs d’un jeu opaque. Les promesses de campagne deviennent des cartes à jouer, sans jamais être tenues.
un théâtre bien rodé.
En fin de compte, la politique bruxelloise n’a rien perdu de son art de la mise en scène. Les marchés, autrefois lieux de dialogue et de proximité, ne sont que des décors. Les promesses électorales ? Des accessoires abandonnés après le spectacle. Les citoyens, eux, attendent toujours que les discours se traduisent en actes. Jusqu’à quand accepteront-ils ce jeu de dupes ?