Les membres du Polisario capturés par l’opposition à Alep : un nouvel épisode révélateur du conflit syrien
Bouchaib El Bazi
Dans un tournant inattendu de la guerre en Syrie, des sources fiables ont confirmé que plusieurs membres du Front Polisario ont été capturés par des factions de l’opposition syrienne dans la ville d’Alep. Ces combattants opéraient sous la supervision directe du conseiller militaire iranien, Bour Hashemi, tué lors d’affrontements avec les forces de l’opposition.
Selon les informations disponibles, le déploiement des membres du Polisario en Syrie a été orchestré par des arrangements complexes entre le régime algérien et l’Iran.
Cette manœuvre visait à renforcer militairement le régime de Bachar al-Assad, qui fait face à une pression croissante des groupes armés de l’opposition. Par ailleurs, les membres du Polisario auraient également reçu une formation militaire sur le terrain, destinée à être utilisée ultérieurement dans des opérations contre le Maroc.
Après que les opposants syriens aient encerclé et capturé ces membres du Polisario à Alep, l’ambassadeur d’Algérie à Damas aurait sollicité une intervention urgente de la Turquie pour obtenir leur libération. Cette démarche illustre l’embarras de l’Algérie, confrontée à la révélation de son implication directe dans le soutien militaire au régime syrien à travers le Polisario.
Des sources proches de l’opposition syrienne ont révélé que le régime de Bachar al-Assad n’a pas montré de réel intérêt à protéger ou récupérer les membres du Polisario capturés. Cette attitude soulève des questions sur la nature des liens entre les deux parties. Il semblerait qu’Assad ait préféré les abandonner, voyant leur présence comme un fardeau supplémentaire, en particulier après la mort de Bour El Hashemi, qui supervisait leurs opérations.
Les rapports ont également mis en lumière que la présence du Polisario en Syrie ne se limitait pas à un soutien au régime syrien. Ces combattants auraient bénéficié d’une formation militaire approfondie, dispensée par des experts iraniens, pour préparer de futures actions hostiles contre le Maroc. Cette coopération démontre les ramifications complexes entre plusieurs acteurs régionaux