Jordan Bardella : Son grand-Père Converti à l’Islam et Installé au Maroc

Lamin Yamina

Le Président du Rassemblement National face à ses Contradictions

Le président du Rassemblement National (RN), Jordan Bardella, connu pour ses positions fermes sur l’immigration et l’identité nationale, se trouve confronté à des révélations surprenantes concernant son héritage familial. Guerrino Bardella, son grand-père paternel, réside au Maroc où il s’est converti à l’islam et mène une vie paisible à Casablanca.

Un Héritage Méconnu

Guerrino Bardella, né en 1944 dans le Latium italien, a immigré en France en 1960. Après un mariage avec Réjane Mada, fille d’un immigré kabyle, il s’installe finalement au Maroc où il épouse une Marocaine nommée Hakima. Ce mariage entraîne sa conversion à l’islam, un fait qui contraste fortement avec les valeurs prônées par son petit-fils, Jordan Bardella.

Contradictions et Silences

Jordan Bardella n’a jamais évoqué publiquement ces origines maghrébines et islamiques. En mettant en avant ses racines italiennes, il évite délibérément de parler de son grand-père, dont la vie au Maroc et la conversion à l’islam pourraient créer une dissonance avec les idéaux de l’extrême droite française.

Une Vie à Casablanca

Aujourd’hui âgé de 80 ans, Guerrino Bardella est un menuisier-ébéniste respecté à Casablanca. Vivant dans le quartier Bourgogne, il est bien intégré dans la communauté italienne expatriée. Son parcours met en lumière les complexités des trajectoires migratoires souvent simplifiées par les discours politiques.

Implications Politiques

Les révélations de « Jeune Afrique » sur les origines familiales de Jordan Bardella pourraient avoir des répercussions significatives. En dévoilant ces aspects cachés de son histoire, cet article met en lumière les contradictions inhérentes à son discours politique et pourrait influencer la perception des électeurs.

En somme, les racines multiculturelles de Jordan Bardella révèlent une réalité bien plus nuancée que le récit monolithique souvent présenté par le RN. Cette complexité invite à une réflexion plus profonde sur l’identité et l’assimilation, au-delà des slogans politiques.

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