La collaboration la plus logique au sein du Parlement flamand serait celle entre le centre-droit (N-VA et CD&V) et le centre-gauche. Pour Jean-Marie Dedecker, il s’agit d’une possibilité, voire d’une nécessité. « Il y aura toujours quelque chose qui va de travers, tout le monde aura toujours quelque chose à reprocher à quelqu’un », a-t-il déclaré.
« Mais c’est une occasion unique de mettre tout le monde sur la même longueur d’onde. La Flandre a jeté les dés, nous pouvons aller de l’avant avec une politique de centre-droit. » Caroline Gennez, qui tirait la liste régionale Vooruit à Anvers souhaite également s’asseoir autour de la table avec le CD&V et la N-VA. « Il est clair qu’il faut changer de cap, le gouvernement flamand a été sanctionné par les électeurs », a-t-elle déclaré.
« Nous sommes un parti constructif, nous sommes toujours prêts à négocier, mais pour une politique différente. Nous voulons à nouveau investir dans l’enseignement et les soins de santé et, surtout, nous voulons être le parti qui donne à nouveau la priorité aux enfants et aux jeunes. »
Annelies Verlinden, tête de liste CD&V pour la Chambre à Anvers, a ajouté que son parti choisissait toujours de faire partie d’une solution. « Les cartes ont été rebattues. Pour nous, il est important de faire du bien-être et de l’éducation une priorité. Nous devons donner aux Flamands ce à quoi ils ont droit. »