Le Bureau de la Fédération bruxelloise du PS réuni pour examiner les résultats des différents scrutins a ouvertement laissé entendre que, fort du résultat du Parti Socialiste à Bruxelles, il ne braderait pas ses priorités sociales.
Le Bureau de la Fédération bruxelloise du PS réuni pour examiner les résultats des différents scrutins a ouvertement laissé entendre que, fort du résultat du Parti Socialiste à Bruxelles, il ne braderait pas ses priorités sociales.
Par rapport à la configuration issue du scrutin dans d’autres entités du pays, celle qui se présente en Région bruxelloise, en particulier dans le groupe linguistique francophone est quelque peu atypique: le MR a engrangé 20 sièges; le PS, 16, en limitant son recul à un siège; le PTB, 15; les Engagés, 8; Ecolo, 7; et DéFI, 6.
Sauf à inclure le PTB dans le processus de formation d’un gouvernement régional, la négociation que le premier parti, à savoir le MR, aura la charge d’entamer, ne pourra écarter le PS, sauf cas politiquement improbable d’une alliance de quatre formations francophones incluant Les Engagés, mais surtout les deux grands perdants, à savoir Ecolo et DéFI qui ne sont nullement demandeurs de la chose.
Le bureau politique du PS Bruxellois a en tout cas dit constater qu’ »une fois encore les sondages ont été démentis de manière spectaculaire ».
Le PS bruxellois pourtant annoncé à 15% dans les sondages a réussi « un très beau score le plaçant à 22% en Région bruxelloise… et récupéré un siège à la Chambre » (4 au total), a communiqué lundi soir le Bureau de la Fédération, se félicitant du score de son président Ahmed Laaouej en voix de préférence et de la progression des socialistes dans plusieurs communes du sud de la capitale.
Le Bureau politique socialiste a dit aussi prendre acte du « message progressiste adressé par les électeurs qui dénote avec les orientations droitières de certains partis, message qui devra être entendu ». Enfin, le Bureau politique du PS Bruxellois a fait référence aux propos de Paul Magnette annonçant que le Parti Socialiste poursuivra ses combats dans l’opposition aux différents niveaux de pouvoir « tout en constatant qu’à Bruxelles il sera difficile pour les autres partis de faire sans le PS au vu des résultats ».
Il a répété qu’il « ne dansera pas comme certains veulent siffler et si, au vu des résultats, il faudra compter avec le PS Bruxellois, celui-ci n’apportera pas son soutien à des politiques de régression qui nuiraient aux Bruxellois ».