Marionnettes Électorales ? L’Ubérisation et la Controverse Politique à Bruxelles
La Marocaine
Une vidéo troublante circule sur les réseaux sociaux, montrant des taximans bruxellois arrachant les affiches d’Ahmed Laouej, le président du Parti Socialiste (PS) bruxellois, et de Jamal Ikasban, qui s’est également positionné comme défenseur des chauffeurs de taxi. Cette scène n’est pas seulement une manifestation de colère, elle est symptomatique d’un malaise plus profond dans la politique belge, où les promesses semblent souvent s’évaporer après les élections.
Les politiciens comme Laouej et Ikasban sont perçus comme des défenseurs des taximans , en particulier dans leur opposition à l’ubérisation du secteur. Cependant, leur apparente défense des intérêts des taximans contraste fortement avec les politiques générales d’ouverture et de soutien à l’économie de partage, qui menacent directement les moyens de subsistance traditionnels. Cette contradiction entre les promesses et les actions politiques nourrit un sentiment de trahison parmi les chauffeurs.
Parallèlement, il existe une critique croissante selon laquelle les candidats issus de l’immigration sont utilisés comme « marionnettes électorales » par les grands partis, cherchant à exploiter le vote de diverses communautés sans véritablement aborder leurs besoins spécifiques une fois au pouvoir. En Belgique, où les coalitions gouvernementales sont la norme, il est facile pour les partis de se dérober à leurs responsabilités en attribuant les échecs à d’autres membres de la coalition.
Cette situation illustre un clivage croissant entre les électeurs et leurs représentants, où les actions visibles comme l’arrachage d’affiches deviennent un symbole puissant du désenchantement populaire. Les citoyens exigent de la cohérence et de la sincérité, questionnant l’intégrité des promesses électorales. La question demeure : les politiques belges sont-elles vraiment au service de ceux qu’elles prétendent défendre, ou assistons-nous à une simple mise en scène politique, destinée à être oubliée après les scrutins?