Une conseillère communale de Rabat écope de deux mois de prison ferme
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Une élue à la mairie de Rabat a été condamnée, en appel, à deux mois de prison ferme et à 4 mois de prison avec sursis pour abus de confiance. Elle aurait détourné des biens et de l’argent qui lui avaient été confiés par une amie résidant à l’étranger. Récit de l’affaire dans cette revue de presse basée sur un article du journal Al Akhbar.
Cela semble devenir une sorte d’habitude de lier la mairie de Rabat aux scandales et aux litiges devant la justice.
Cette fois, le conseil que préside Asmae Rhlalou n’y est pour rien, mais c’est une affaire de droit commun qui implique l’une des élues, en même temps membre du conseil d’arrondissement de Yaacoub El Mansour.
Al Akhbar, dans son édition de ce mardi 9 mai, rapporte que la conseillère H.D. vient d’être condamnée, en appel, à six mois de prison dont deux fermes, assortis d’une amende de 50.000 dirhams.
Un précédent verdict, en première instance et dans la même affaire, condamnait l’édile à six mois de prison avec sursis et une amende de 40.000 dirhams.
Al Akhbar, qui dit détenir une copie du jugement de la Cour d’appel de Rabat, affirme qu’il s’agit d’une affaire d’abus de confiance.
Une amie de la conseillère, qui réside à l’étranger, lui aurait confié de précieux effets personnels, une voiture et la somme de 480.000 dirhams pour financer l’achat de deux logements. Sauf que l’élue n’aurait pas respecté le deal et aurait tout détourné à son profit, y compris la voiture qu’elle devait déposer dans un parking.
Al Akhbar ne dévoile pas l’actuelle appartenance politique de la conseillère impliquée dans cette affaire, mais affirme qu’elle a initialement été élue sous les couleurs du Parti du progrès et du socialisme (PPS). Une fois membre du conseil de la ville de Rabat, elle aurait changé son fusil d’épaule en rejoignant les rangs de la majorité, dans l’espoir de se mettre à l’abri d’éventuelles poursuites en justice.