Critiques sur le Maroc, les MRE manifestent à Bruxelles contre le Parlement Européen

GANCI BARRACATO Nina.

Ce dimanche, une exaspération surgit à Bruxelles dans le Quartier Européen (vidéo cliquez-ci).
Le Parlement Européen (PE) a suscité la colère des marocains résidant à l’étranger (MRE) de tout lieu (France, Hollande, Belgique…).
Pour comprendre la présence des MRE, il suffit de remonter au 19 janvier 2023 lorsque certains parlementaires européens ont apporté leurs critiques sur la liberté d’expression et les droits de l’Homme régnant au Royaume.

Hymne national, portrait de S.M le Roi Mohammed VI, détermination, drapeaux et tenues marocaines… C’est de telle manière que les MRE manifestent fièrement et pacifiquement contre cette immixtion. Ils défendent leurs droits, ils protègent leur terre, le Sahara marocain. « Nous en tant que marocain on n’intervient pas dans la politique intérieure européenne […], on a toujours respecté l’intégrité du pays donc on refuse catégoriquement, on condamne complètement ce geste irresponsable des députés européens surtout français » énonce un participant.

Le Sahara marocain, un conflit de longue durée

Ibrahim Ghali , le chef du Front Polisario (FP), mouvement politique et armé, installé à Tindouf en Algérie  a fait parler de lui dans l’affaire de Khadijatou Mahmoud « qui a été violée, battue, séquestrée par IBrahim Ghali […] le PE n’a pas bougé un petit doigt pour elle […], par contre, Sultana Khaya qui a été sur les toits marocains en train d’insulter tous les marocains […], ils l’ont protégée au Maroc » d’après le témoignage d’une manifestante, elle ajoute « s’ils veulent vraiment défendre les droits de l’Homme, qu’ils regardent ce qu’il se passe en Tunisie, en Algérie, en Afrique, en Chine, à Tindouf, le trafic d’enfant pour le sexe et le travail à Cuba » prétendant que « tout le monde le sait ». Le PE s’empareraient de cette excuse pour « bien frapper le Maroc » toujours d’après elle.

Mais pourquoi des parlementaires français ont-ils disputé du sujet ? Seraient-ils appuyés ou poussés par l’Algérie ? Quels sont leurs intérêts ?
Une autre manifestante prend la parole : « je suis vraiment déçue par cet harcèlement […] des décisions qui sont prises injustement et qu’on aimerait avoir des explications plus claires […] on sent une injustice on est là pour comprendre et on demande un retour ».

Le peuple marocain semble prêt à ne pas baisser les bras face à ces allégations. Les parlementaires en question vont-ils prendre la parole et s’exprimer sur le sujet ? L’Algérie solliciterait des personnes influentes, comme par le biais de Sultana Khaya, voire des institutions européennes en sa faveur ? Une affaire dont le débat n’est pas prêt de prendre fin.

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