Exclusif. La France a suspendu le titre de séjour du patron de la Police algérienne à la suite de son mariage blanc avec une néerlandaise
La rédaction
Akhbarona Aljalia a obtenu de nouvelles informations exclusives dans le cadre de sa vaste enquête enclenchée depuis le mois de janvier 2023 sur les scandales et secrets de l’actuel Police Algérienne, Farid Zineddine Bencheikh. Nos investigations ont démontré précédemment que l’homme qui dirige depuis mars 2021 la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) est le personnage le plus véreux et le plus sombre de l’actuel pouvoir aux commandes de l’Algérie en raison de son implication dans plusieurs scandales de transferts illicites de devises vers l’étranger, des affaires d’enrichissement illicite sans oublier sa collaboration troublante durant des années avec des établissements sécuritaires très sensibles relevant de l’Etat français. Il est ainsi le haut responsable le plus sulfureux et immoral de toute l’histoire de la Police algérienne et cette affirmation a été étayée par nos investigations appuyées par de nombreux documents exclusifs.
Cette fois-ci, notre enquête nous a permis de consulter de nombreux documents confidentiels provenant de l’Administration Publique Française. Et ces documents affirment que monsieur Farid Zineddine Bencheikh né le 04 février 1964 à Bordj Bou Arreridj a été officiellement, et honteusement, sanctionné par les autorités françaises en 2019 en raison d’une fraude relative à son mariage contracté en 2015 en France avec une ressortissante néerlandaise. En effet, nous avons pu confirmer au cours de nos investigations que le titre de séjour, une carte de résidence française d’une durée de 10 ans, délivré par la Préfecture de Paris située au 36, rue des Morillons au profit de Farid Zineddine Bencheikh le 2 mai 2015 alors que ce dernier était un haut responsable de la Police algérienne en charge de l’inspection régionale de la DGSN à Ouargla dans le sud-est du pays, a été suspendu par les autorités françaises en août 2019.
En effet, le 8 août 2019, l’actuel patron de la Police algérienne, Farid Zineddine Bencheikh s’est vu retrier son titre de séjour en France en raison d’une fraude au mariage blanc. Une enquête sécuritaire et administrative menée par les autorités françaises a pu effectivement démontrer que Farid Zinedine Bencheikh a contracté un mariage blanc en 2015 pour pouvoir renouveler son titre de séjour et bénéficier encore et toujours de la résidence française. Ce mariage blanc a été conclu par l’actuel patron de la Police algérienne avec une ressortissante néerlandaise appelée Margaretha Ludovic Maria qui était établie en France depuis le 06 décembre 1994.
Il est à souligner qu’en France, un mariage blanc est aussi appelé mariage de complaisance ou mariage de convenance. Contrairement à un mariage en bonne et due forme qui unit deux personnes consentantes ayant pour objectif de fonder un foyer, le mariage blanc est contracté dans un but précis, autre que l’union matrimoniale. Un mariage blanc peut ainsi avoir lieu pour aider l’un des deux époux à obtenir une nationalité, un titre de séjour, un logement ou encore une mutation ou un héritage. En France, les formalités administratives d’un mariage blanc sont les mêmes que pour un mariage classique. La loi française punit sévèrement de telles pratiques frauduleuses et profondément immorales.
Dans la loi française, le mariage blanc est considéré comme un délit pénal car il est qualifié de fraude. L’article L623-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) en France sanctionne le mariage blanc de 5 ans de prison et 15 000 € d’amende. De lourdes sanctions administratives sont également prévues car si la fraude est avérée (mariage blanc annulé…), le conjoint étranger – qui aura ainsi obtenu un titre de séjour – risque de se voir retirer ce titre et de se retrouver en situation irrégulière. Il pourra notamment être obligé de quitter le territoire. C’est exactement ce qui s’est produit avec l’actuel patron de la Police Algérienne, Farid Zineddine Bencheikh, qui a été sanctionné par les autorités françaises qui lui ont retiré directement sa carte de résidence de 10 ans dont la validité courait jusqu’à mai 2025. Selon notre enquête, c’est le Consulat Général de France à Alger, relevant de l’Ambassade de France en Algérie, qui avait instruit la Préfecture de Paris et ses services de Police de procéder au retrait du titre de séjour de Farid Zineddine Bencheikh le 7 août 2019. Depuis cette date, il n’est plus le bienvenu en France et sa présence sur le territoire français est interdite en tant que simple visiteur ou touriste algérien. Abdou Semmar, le directeur de Publication d’Algérie Part, va faire ce 2 février 2023 un podcast vidéo pour fournir toutes les précisions nécessaires pour comprendre les tenants et aboutissants de ce scandale inédit impliquant un haut responsable du pouvoir algérien en France.
Signalons enfin qu’au moment de ces faits gravissimes, Farid Zineddine Bencheikh occupait les fonctions d’inspecteur régional de la police algérienne dans la région centre à Blida. Il s’agissait de son dernier poste avant d’être promu directeur général de la DGSN le 17 mars 2021 en dépit de toutes ses « casseroles » répugnantes qu’il traîne secrètement derrière lui.