Interviewé depuis la prison de Harrn Salah Abdesallam , a dévoilé le traitement inhumain qu’il subit depuis son incarcération, et avoir été frappé au visage par un policier au moment de la fouille à nu. Un médecin légiste a été requis par la cour pour constater ses blessures.
Emprisonné depuis18 mars 2016 suite aux attentats de Bruxelles qui ont secoué la Belgique en 2016, Salah Abdesallam a relaté les conditions de son arrestation et les sévices qu’il a subis après son incarcération.
Des hommes cagoulés «ont commencé à me frapper sans dire un mot ». Salah Abdeslam avait affirmé avoir été frappé au visage par un policier au moment de la fouille à nu. Un médecin légiste a été requis par la cour pour constater ses blessures.
La présidente de la cour a demandé, comme chaque matin, aux sept accusés détenus, s’ils avaient été soumis à des fouilles à nu avec génuflexion par la police lors de leur transfert de la prison de Haren au Justitia. Ceux-ci ont tous répondu par l’affirmative sauf Mohamed Abrini et Osama Krayem qui ont refusé de répondre. Ces deux derniers ainsi que Salah Abdeslam et Sofien Ayari ont ensuite demandé à retourner dans le cellulaire et n’assistent donc pas à l’audience.
Depuis le début du procès, les accusés détenus dénoncent leurs conditions de transfert depuis la prison de Haren, où ils sont incarcérés sous haute sécurité, vers le Justitia, situé non loin, où se tient le procès. Une procédure en référé a été engagée par leurs avocats et, fin décembre, le juge a estimé que des fouilles à nu systématiques constituaient des traitements dégradants.