L’Afrique du Sud et le Maroc soumis à une forte pollution en dioxyde de soufre

D’après une étude de Greenpeace et de la NASA, les régions abritant des centrales thermiques affichent les taux les plus élevés du continent africain.

Début août, Greenpeace Inde, avec l’appui de la NASA, a publié une carte interactive montrant les sites les plus pollués du monde en dioxyde de soufre (SO₂). Si la majeure partie de l’Afrique semble épargnée par cette pollution atmosphérique qui touche au premier chef l’Inde, la Russie et la Chine, dans certaines régions d’Afrique du Sud et du Maroc, la situation est critique.

  • Comment a été réalisée cette enquête ?

Depuis l’espace, le satellite OMI de l’agence spatiale américaine surveille la qualité de l’air sur la surface de la planète. En activité depuis 2004, il peut faire la distinction entre la fumée, les sulfates ou les poussières et peut mesurer les polluants courants tels que le dioxyde de soufre. On peut ainsi clairement identifier les points les plus pollués du globe.

Les images satellites ont été superposées aux cartes indiquant l’emplacement des sites industriels, des mines et des centrales à charbon, pétrole et gaz. L’enquête a permis d’identifier les 500 plus importantes sources d’émissions de SO₂ à travers le monde, y compris celles qui sont naturelles, comme les volcans. « Nous avons trouvé une corrélation étroite entre les niveaux élevés d’émissions et les régions qui ont une consommation élevée de combustibles fossiles, assure Melita Steele, responsable climat et énergies au sein de Greenpeace. Soixante pour cent des émissions détectées par le satellite sont anthropiques [liées à l’activité humaine]. »
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