L’étourdissement empêche-t-il un animal de souffrir? L’avis interpellant d’un neurologue
Un neurologue conteste que l’abattage par étourdissement soit moins cruel.
Les vacances pascales permettent de réfléchir à tête reposée sur des sujets brûlants. Alors que le Parlement wallon reprend le dossier de l’abattage ce mardi, une nouvelle pièce scientifique pourrait inciter les élus à la réflexion. Rejetant la prétendue barbarie de l’abattage rituel, le Consistoire israélite a encore sollicité des experts au-dessus de la mêlée. « Akhbarona Aljalia » a ainsi pu prendre connaissance d’un avis du Pr Jean-Michel Guérit, neurologue à l’Institut Edtih Cavell.
Selon lui, « une interruption du flux sanguin au sein des artères carotides interrompt l’activité des circuits cérébraux indispensables à la perception de la douleur endéans les 30 secondes au maximum ». Par contre, « aucun élément ne permet d’affirmer qu’un étourdissement interrompt l’activité de la matrice de la douleur; au contraire, des arguments suggèrent qu’un étourdissement peut rester associé à une perception douloureuse et même associé à une amnésie, il n’empêche pas la constitution de traces pénibles responsables d’un syndrome de stress post-traumatique ».
En clair ? « Les bénéfices escomptés d’un étourdissement préalable à l’abattage rituel en termes de souffrance sont virtuellement nuls ». Pire : il accroît la souffrance .