Nominations à Bruxelles: Macron salue « un accord positif »
« Je me félicite d’une équipe nouvelle intégralement francophone », a notamment déclaré le président français en conférence de presse.
Le président français Emmanuel Macron s’est félicité mardi soir en conférence de presse depuis Bruxelles, d’un « accord positif » entre les vingt-huit pays membres de l’Union Européenne (UE) dans la désignation des personnalités candidates à occuper la tête des principales instances européennes.
« Les critères de compétences, d’équilibre politique et de parité ont été remplis », a martelé le chef de l’Etat français.
« Je me félicite d’une équipe nouvelle intégralement francophone », a-t-il déclaré dès le début de son allocution, avant de saluer un « accord positif » aboutit grâce au « sursaut des dernières heures ».
Emmanuel Macron estime que « cet accord est le fruit d’une entente franco-allemande profonde » et a tenu à mettre en avant la capacité des membres « à travailler avec l’ensemble des partenaires européens et toutes les familles politiques ».
Il estime par ailleurs que ces nominations constituent « de nouveaux visages, un nouveau souffle » au service d’un « nouvel agenda ».
Le président français s’exprimait après l’annonce officielle par l’actuel président du conseil européen, Donald Tusk, sur son compte Twitter, de la désignation des personnes qui prendront la tête des grandes instances européennes.
Ainsi, c’est finalement la ministre allemande de la Défense, Ursula Von Der Leyen, qui a été désignée officiellement candidate au poste de présidente de la commission européenne.
Le Premier ministre belge, Charles Michel, prendra pour sa part la tête du Conseil Européen, tandis que l’actuelle patronne du Fond Monétaire International (FMI), Christine Lagarde est nommée candidate à la présidence de la Banque Centrale Européenne (BCE).
Donald Tusk a également précisé sur son compte Twitter que Josep Borrell, ministre des affaires étrangères espagnol est désigné candidat à la tête de la diplomatie européenne.
Ces nominations aux clés de l’UE interviennent après deux échecs successifs des négociations les 21 et 30 juin. Les vingt-huit n’étaient pas parvenus à s’entendre sur les personnalités à désigner lors des deux précédents sommets.