94 journalistes ont été tués en 2018

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a indiqué, lundi, que 94 journalistes ont été tués lors de l’exercice de leur travail dans plusieurs pays du monde en 2018, contre 84 en 2017

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a indiqué, lundi, que 94 journalistes ont été tués lors de l’exercice de leur travail dans plusieurs pays du monde en 2018, contre 84 en 2017.

Selon un rapport de la FIJ (la plus grande organisation internationale représentant les journalistes, basée à Bruxelles), ces journalistes ont été tués délibérément ou par des attentats à la bombe ou des tirs accidentels alors qu’ils couvraient des événements.

Le pays le plus dangereux pour les journalistes était l’Afghanistan, où 16 journalistes ont été tués, suivi par le Mexique, où 11 journalistes ont été tués.

La Syrie vient en troisième position (8 journalistes), l’Inde (7), suivies par les États-Unis, le Pakistan et la Somalie (5 journalistes tués dans chaque pays).

Le rapport a souligné que l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul le 2 octobre, le considérant comme étant « un exemple de crise persistante de la sécurité des journalistes ».

« Les actes flagrants de violence ignorent complètement la vie humaine et ont brutalement mis fin à la courte diminution enregistrée lors des trois dernières années », a déclaré Philippe Leruth, président de la FIJ.

Leruth a appelé les États-membres des Nations Unies (ONU) à adopter d’urgence le projet de Convention sur la sécurité et la protection des journalistes, présentée en octobre dernier, relative à la protection et à la sécurité des journalistes.

« Cette convention sera une réponse concrète aux crimes commis contre des journalistes en toute impunité », a-t-il ajouté.

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