La France accepte les demandes des manifestants de suspendre les taxes sur le carburant

Le Premier ministre français, Edouard Philippe, a déclaré mardi que le gouvernement français avait suspendu la hausse de trois taxes sur le carburant pendant six mois à compter du 1er janvier, en réponse aux manifestations qui ont balayé le pays pour faire monter les prix et augmenter le coût de la vie. Macron a pris une décision depuis son entrée en fonction il y a 18 mois.

« Le gouvernement a décidé de ne pas augmenter les prix de l’électricité et du gaz l’hiver prochain », a déclaré Philippe au siège du gouvernement français à Paris.

« Il faut être » sourd ou aveugle « afin de ne pas entendre ni voir la colère dans les rues à propos de la politique que Macron a défendue comme étant essentielle à la lutte contre le changement climatique, a déclaré Philip.

Il a ajouté que la période de suspension serait utilisée pour discuter d’autres mesures visant à aider la classe ouvrière pauvre de véhicules à se rendre au travail et aux magasins.

Il a averti les citoyens qu’ils ne pouvaient désormais pas s’attendre à améliorer les services publics tout en payant des impôts bas, ajoutant qu’il était nécessaire que les deux parties fassent des concessions.

Cela fait suite aux manifestations organisées par des manifestants à faible revenu dans de petites villes de plusieurs régions françaises, au cours desquelles ils ont coupé les routes et organisé des mouvements pendant plus de deux semaines. Les manifestations de samedi à Paris ont été marquées par les pires émeutes de la capitale française, au cours desquelles plus de 200 voitures ont été incendiées et le célèbre Arc de Triomphe vandalisé.

Lundi, le gouvernement français a lancé de vastes consultations politiques après les graves violences qui ont accompagné les mouvements de protestation dans le pays avec les premiers détenus traduits devant les tribunaux, notamment à Paris.

Alors que le Premier ministre français devait assister à la conférence sur le climat de Cracovie, en Pologne, Edouard Philippe a reçu à la demande du président Emmanuel Macron les dirigeants des principaux partis politiques français à la première étape d’une semaine chargée au cours de laquelle il a rencontré des représentants des « jaunes ». Leur appel au « dialogue ».

McCron, de retour argentin dimanche, a refusé de commenter après avoir examiné les dégâts causés à l’Arc de Triomphe et à ses environs, à Paris, par des actes de vandalisme.

Les leaders de l’opposition se disputent des propositions constitutionnelles allant de la dissolution de l’Assemblée nationale à l’opinion de Marin Le Pen à un référendum qui a conduit au départ de Macron selon l’avis de François Rovin, membre du parti « rebelle France ».

La plupart des parties réclament un retard dans l’entrée en vigueur de l’augmentation du prix de l’essence et du diesel à compter du 1er janvier, faisant de Jacqueline Morrow, l’un des visages les plus en vue des manifestants, une condition préalable à la tenue de pourparlers avec le gouvernement.

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