Une révolution marocaine dans le réseau ferroviaire pour relier l’Europe à l’Afrique
Le roi Mohammed VI du Maroc a poursuivi l’ouverture de projets d’infrastructures dans le secteur des transports en complément du projet de train à grande vitesse, dont le premier a été achevé par l’inauguration du train Al-Buraq la semaine dernière.
Le roi lança un certain nombre de grands projets ferroviaires visant à suivre le rythme du développement important et constant et de l’extension des artères qui soutiennent l’activité économique en développant le repos sur les trains, en absorbant les flux de déplacements importants et en réduisant le temps de vol.
La construction d’une troisième ligne de chemin de fer a été lancée dans la zone centrale de Casablanca, la construction d’une deuxième ligne de chemin de fer entre Casablanca et Marrakech et le développement de gares ferroviaires à grande vitesse à Rabat, Assad, Tanger, Quneitra et Casablanca, ainsi que de nouvelles gares dans les villes d’Oujda et Ben Jreir.
Ces projets témoignent des efforts considérables déployés par le Maroc pour promouvoir le développement local et revitaliser les activités économiques et le bien-être de la population dans le cadre de plans de développement complets pour la réurbanisation urbaine et l’amélioration du transport urbain. Un baiser pour les investissements étrangers. Et souligne que le Maroc cherche à élargir les voies de transport modernes afin de renforcer son rôle de passerelle entre l’Europe et l’Afrique.
Les observateurs s’attendent à ce que la Maison Blanche contribue à réduire la pression sur les transports en doublant ses capacités de production plus de cinq fois. Cela permet des correspondances express toutes les 3 minutes.
Selon les données du projet, les entreprises marocaines ont représenté 80% du travail de mise en œuvre, ce qui fournira environ 3 millions de jours de travail et 280 emplois permanents en activité. La construction d’une deuxième ligne de chemin de fer entre Casablanca et Marrakech, sur une distance de 174 km, permettra d’investir jusqu’à 330 millions de dollars pour doubler la capacité de la ligne actuelle, ainsi que pour réduire les impacts environnementaux en réduisant les émissions d’environ 5,6 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an.
La nouvelle gare de Rabat-Agdal, inaugurée la semaine dernière avec l’inauguration du train à grande vitesse Al-Buraq, est un joyau architectural et moderne, l’une des quatre gares de la nouvelle génération.
Ces projets intégrés devraient contribuer de manière significative à l’activité économique en réduisant la circulation des personnes et des biens dans tout le pays, en créant des emplois, en renforçant la sécurité et en préservant l’environnement.
Le Bureau national des chemins de fer prévoit de mettre en œuvre des plans pour suivre le rythme de ces nouveaux changements, notamment le lancement d’un programme moderne de réservation de billets pour réduire les problèmes de congestion, assurer la sécurité et le confort des passagers et optimiser les horaires des trains.
Les analystes estiment que le réseau de trains moderne renforcera l’attrait de l’économie marocaine pour les investisseurs étrangers et les touristes et renforcera la confiance dans le climat des affaires dans le pays.
Le monarque marocain a inauguré la liaison ferroviaire à grande vitesse Tanger-Casablanca en présence du président français Emmanuel Macaron, ligne qui met l’accent sur le renforcement de l’économie marocaine et sur le savoir-faire des entreprises françaises qui ont largement contribué au projet.