Le Maroc va stimuler les investissements dans les technologies spatiales de la lune « Mohammed VI B
La course à la conquête de l’espace ne se limite plus aux superpuissances, notamment la Russie et les États-Unis, qui ont réalisé des progrès sans précédent dans ce domaine depuis des décennies.Tous les développements et les changements régionaux et internationaux ont entraîné l’émergence de technologies de pointe dans certains pays arabes. Le Maroc, qui renforcera ses capacités technologiques et scientifiques sur le deuxième satellite, « Mohammed VI B ».
Les observateurs confirment que le Maroc se hisse régulièrement au sommet des rangs de l’espace arabe et africain, en se préparant au lancement du deuxième satellite « Mohammed VI B », à partir du centre de Kourou en Guyane française, Mohammed VI, propriétaire du programme spatial qui fait du Maroc le premier
pays africain à disposer de deux satellites d’observation de la Terre après le lancement du satellite Mohammed VI.
AirPass, dont le siège est à Paris, a annoncé que la date de lancement du satellite marocain « Mohammed VI B » avait été fixée au mardi 20 novembre et que le premier satellite avait été lancé en novembre dernier.
Le rôle du Maroc dans le domaine de l’espace s’est accru depuis l’adhésion du pays au Arab Space Club, avant même le lancement de la lune, Mohammed VI-A, en 2001.
Bien que de nombreux analystes soulignent que les démarches entreprises par le Maroc ne sont pas isolées de ce qui s’est passé en Afrique du Nord, en particulier les révolutions du Printemps arabe, notamment la Tunisie et la Libye, certains ont attribué les succès remportés par le Maroc à l’amélioration de ses stratégies et à la mise au point d’armes technologiques comme l’un des piliers les plus importants du culte. La manière de réaliser d’énormes sauts économiques qui permettront la stabilité du pays à plusieurs niveaux.
Le rôle du Maroc dans le domaine de l’espace a été renforcé après l’adhésion du pays au Arab Space Club avant même le lancement de la lune, Mohammed VI-A, en 2001, après le lancement d’un satellite de télédétection, Blue-Yamama ou Maroc-Topasat.
Le Maroc vise, par le biais de nombreux observateurs, à développer des stratégies basées sur la pénétration d’espace ou par son entrée dans le club satellite afin de renforcer ses capacités de sécurité, en particulier dans les domaines de la photographie et de la documentation, afin de faire face à tous les risques terrestres et maritimes susceptibles de menacer sa sécurité dans des contextes régionaux et internationaux pleins de tensions et de menaces terroristes.
Le Maroc est le seul pays arabe à avoir découvert l’utilisation militaire du « Blue Yamama », en plus de son satellite « Mohammed VI-A ».
Le satellite « Blue Yamama » permet de surveiller n’importe où dans le monde, dans les 24 heures, et de surveiller des événements à différentes heures, entre 12 heures et deux semaines, en plus de surveiller les frontières et de collecter des données et de les envoyer aux autorités compétentes.
Les experts confirment que l’une des principales raisons qui ont incité le Maroc à lancer un nouveau satellite est de prévenir les dangers auxquels le Royaume est confronté, qui constituent la principale menace terroriste, d’immigration secrète croissante, ainsi que de suivre les réseaux de passeurs qui menacent le pays et le reste de l’Afrique du Nord.
L’une des caractéristiques les plus importantes du satellite « Mohammed VI B » est qu’il peut capturer quotidiennement 500 images haute définition et mettre à jour la base de données de la station terrienne toutes les six heures. Il peut également prendre une photo à une résolution de 50 cm. Il est également capable d’effectuer un cycle complet autour de la Terre toutes les 97 minutes à une vitesse de 27 000 km / h. Ce satellite tourne horizontalement. Le nouveau satellite pèse environ 1 110 kilogrammes et a été fabriqué par la société française spécialisée dans les secteurs des satellites, des communications et des équipements spatiaux, Thales Allianceis.
Le nouveau satellite cible le mouvement des réseaux d’immigration clandestine à travers les frontières du royaume, avec des capacités de suivi élevées et la capacité de capturer des images précises de ce qui se trouve sur Terre.
Le satellite Mohammed VI-B a été construit dans un premier temps sur des ingénieurs et des techniciens marocains, qui ont bénéficié de stages de formation spécialisés au Maroc et à l’étranger.
Les diverses utilisations civiles de l’imagerie par satellite sont résumées dans de nombreux domaines essentiels, où le champ topographique de l’ensemble du territoire national sera mis à jour, y compris la démarcation et la recherche de la fragmentation.
Selon de nombreux observateurs, le Maroc cherche à renforcer ses capacités de sécurité, notamment en développant des stratégies basées sur la pénétration dans l’espace ou par l’entrée du club satellite.
Il contribuera également au recensement des terres agricoles par la cartographie, l’évaluation de la fertilité des sols et le diagnostic des plantations, afin d’améliorer les revenus des agriculteurs, ainsi que par la cartographie des zones irriguées et les campagnes agricoles suivies.
En ce qui concerne les ressources en eau, le satellite Mohammed VI-B permettra d’identifier les eaux de surface et les quantités d’eau dans les lacs et les barrages, de cartographier les zones humides et de suivre l’état de l’érosion des plages.
L’utilisation du nouveau satellite comprendra également les travaux de construction, les travaux publics et les transports, où les installations techniques et les routes seront surveillées.Selon la zone forestière, la nouvelle réalisation facilitera la cartographie des formes forestières et l’inventaire forestier. Les utilisations du satellite marocain comprennent les domaines des minéraux et de la géologie, tels que la cartographie géologique des mines, l’évaluation de leur extension, l’analyse des structures géologiques et l’exploration de minéraux.
Le reste des utilisations civiles de l’imagerie satellitaire comprendra la création d’une base de données cartographique existante pour l’accès aux réseaux routier et ferroviaire, la cartographie des grands projets, le suivi de l’évolution des zones urbaines et semi-urbaines, la surveillance des logements inappropriés, la cartographie de l’utilisation des sols et la désertification.
Les images satellites de Mohammed VIB aideront également à exploiter, préparer et gérer les espaces océaniques dans les zones côtières, à préparer des plans directeurs côtiers, à aider en cas de catastrophes naturelles, à cartographier les zones touchées par les catastrophes naturelles et à lutter contre les balayages acridiens. La côte et un aperçu du développement de l’utilisation des sols et de l’impact des ports sur leur environnement ainsi que de la migration illégale.