Coupe du monde 2018. Fayçal Fajr : « Le Maroc méritait mieux que la dernière place »

Le milieu de terrain marocain Fayçal Fajr, comme tous ses coéquipiers et son sélectionneur Hervé Renard, estime que le Maroc a été floué par l’arbitrage dans la Coupe du monde. L’ancien Caennais, qui joue aujourd’hui à Getafe, veut néanmoins retenir le positif du parcours des Lions de l’Atlas, qui s’est terminé par un match nul spectaculaire face à l’Espagne (2-2), lundi soir à Kaliningrad.

Je joue en Liga. Les arbitres sont toujours plus cléments avec le Barça et le Real, ou avec le Paris Saint-Germain en France. C’est pareil ici avec et le VAR ne change rien. C’est inadmissible qu’on fasse une réunion de cinq heures sur le VAR, et que rien ne soit sifflé en notre faveur. Les gens préfèrent voir le Portugal que le Maroc en huitièmes de finale.

La fierté, malgré l’élimination

« On ne va pas parler 35 heures pour résumer notre parcours : on a manqué d’efficacité. Nous, ce qu’on voulait, c’était donner une bonne image de notre pays, bien représenter le Maroc et nos couleurs. Les Marocains sont satisfaits, mais on est déçu, car on méritait mieux sur les trois matches et on ne méritait pas de finir derniers du groupe.

Néanmoins, on a vécu une très grande aventure. Cela faisait vingt ans que le pays n’avait pas participé à un Coupe du monde. Le Maroc est un pays de foot, les gens ne connaissaient pas notre équipe avant le Mondial. Je pense que maintenant, ils ont une très bonne image de la sélection. On a un groupe formidable et l’avenir est devant nous. »

L’amertume quant à l’arbitrage

« Je ne digère pas l’arbitrage vidéo, le VAR. Il y a 33 caméras, il sont sept ou huit à regarder les images, et aucune action n’a été jugée en notre faveur. Le match contre le Portugal, on a eu six ou sept actions qui auraient dû être sifflées en notre faveur. Même pas une ne l’a été.

L’avenir d’Hervé Renard

« Bien sûr, on a envie qu’il reste notre sélectionneur. Dans le football, je ne suis pas pour le changement. Le plus dur, dans une sélection, c’est de trouver l’équilibre. Je pense qu’on l’a trouvé. On aimerait bien qu’il reste (il serait sollicité par l’Egypte et l’Algérie). »

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