Les Marocains tiennent au respect du jeûne du Ramadan par tous les musulmans
68 % des Marocains sont favorables à des sanctions à l’encontre de ceux qui ne respectent pas le jeûne pendant le Ramadan, selon un sondage du magazine marocain l’Économiste.
Plus de deux Marocains sur trois (68 %) considèrent que les personnes qui mangent, boivent ou fument dans l’espace public pendant le Ramadan doivent être sanctionnées. Et moins d’un quart (22 %) y est défavorable. Tel est le résultat d’un sondage réalisé auprès de mille personnes et publié ce jeudi 7 juin par le magazine l’Économiste.
Profil : un homme d’une cinquantaine d’années issu du milieu rural
« Dépénaliser la rupture du jeûne n’est pas pour demain », conclut le magazine. Au Maroc, la rupture ostensible du jeûne par une personne « notoirement connue pour son appartenance musulmane » est punie d’un à six mois de prison et d’une amende de 200 à 500 dinars (18 à 45 €), selon l’article 222 du Code pénal.
Le magazine dresse le profil type de la personne garante du respect sans faille de la religion : un homme d’une cinquantaine d’années issu du milieu rural.
On retrouve ainsi des populations plus libérales dans la région de Casablanca, la capitale économique, où 52 % sont pour les sanctions et 31 % contre.